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Bogota-Lyon

J85B-mercredi 30 mars 2022-Bogota-Cartagena De Indias (avion)

L’embarquement se termine à l’heure mais le vol décolle avec une bonne quinzaine de minutes de retard (vers 15h50 au lieu de 15h35). Le vol se passe sans problème et comme c’était prévisible pour un trajet aussi court nous avons droit à seulement une petite bouteille d’eau et un brownie emballé. Le vol et l’atterrissage à Cartagena se passe sans problème. J’utilise cette heure pour écrire ce texte mais je ne peux pas le publier car depuis l’avion stationné à Cartagena je ne capte que de temps en temps la 3G Claro.

J85C-J86A-mercredi 30 mars 2022-Jeudi 31 mars 2022-Cartagena De Indias-Amsterdam (avion)

Environ un quart des personnes présentent dans l’avion, je ne sais pas lesquelles ont embarqué à Amsterdam ou à Bogota, débarquent à Cartagena. Ceux qui continuent comme moi restent dans l’avion qui fait le plein de carburant. Après une trentaine de minutes de tranquillité c’est l’embarquement des passagers qui font le trajet Cartagena – Amsterdam. La jeune femme qui était à ma droite entre Bogota et Cartagena et qui avait embarqué à Bogota a débarqué à Cartagena et un jeune garçon d’une quinzaine d’années vient prendre sa place. Sa mère qui a un siège à la place 41D me demande si je veux bien échanger avec elle. La rangée est deux rangs avant la queuse de l’appareil et les turbulences se ressentent beaucoup plus qu’au centre mais c’est une place coté couloir qui me convient mieux que celle que j’occupe entre deux personnes dont une, le passager à ma gauche qui est marseillais et a des épaules plus larges que le dossier de son siège et dont les bras, aussi imposants que le reste de la personne, empiète largement sur mon siège. Le mari de la dame qui me demande d’échanger ma place avec la sienne essaie de la dissuader en lui disant que sa place à la rangée 41 sera plus confortable mais pour la maman être à coté de son fils semble largement primer sur le confort. Nous demandons à un Stewart s’il est possible d’échanger nos places car en cette période de pandémie les passagers devraient être tracés et suivis. Cela ne semble pas être le cas car il nous confirme que si nous sommes d’accord entre nous nous pouvons échanger nos places. C’est sans regret que je cède ma place à la dame. Mon nouveau voisin de siège et Belge Flamand et il parle le français. Il est accompagné par une jeune femme qui doit être Flamande elle aussi mais elle ne parle pas le français.

 L’avion attend une bonne quinzaine de minutes en bout de la piste de décollage. Je n’ai pas regardé l’heure de départ mais après 3 heures de vol l’écran de suivi du vol indique une arrivée à 10h31 au lieu de 10h50 comme prévu. Ceci m’arrange car je n’ai que 55 minutes entre l’atterrissage du vol Cartagena-Amsterdam et le décollage du vol Amsterdam-Lyon.  Le débarquement des avions qui transportent beaucoup de passagers est souvent assez long et la porte d’embarquement du vol Amsterdam-Lyon ferme 15 minutes avant l’heure de décollage. Il ne me reste dont au maximum que 40 minutes pour faire le trajet entre les portes de débarquement et d’embarquement. Si l’avion atterri à l’heure prévu ce sera moins car il faut déduire le temps de débarquement (une bonne quinzaine de minutes) de ces 40 minutes. Sil arrive comme il l’indique actuellement avec 20 minutes d’avance ce sera plus confortable pour moi.

Les prestations de KLM sont minimales. Les écouteurs sont des intra-auriculaires (comme ceux livrés avec les smartphones). Je ne sais pas si c’est par économie ou parce que la compagnie pense que c’est mieux. Pour moi ce n’est pas confortables car l’embout ne tient pas dans mon oreille droite et c’est celle qui est la meilleure. Je reconnais cependant que les bruits de l’avion sont nettement plus atténués qu’avec un casque. J’ai regardé deux films à l’aller, « Adieu les cons » et « an american pickle », avec le casque  fourni par Air France. Pour ces deux films on peut heureusement comprendre l’histoire facilement tout en ratant la moitié des dialogues.

Le repas est aussi minimal mais suffisant (une petite barquette de salade, une barquette de nouilles ou de riz poulet, une petite part de gâteau en barquette et un mini pain). Pour la boisson le choix est plus vaste et on peut demander plus si nécessaire.

Le vol se passe sans problème. Un autre repas est servi environ une heure trente avant l’atterrissage à Amsterdam. L’avion se pose avec 10 minutes d’avance mais le débarquement ne commence que 25 minutes après qu’il soit stationné. Ensuite il faut passer des contrôles de sécurité très pointilleux avec en plus de la radio des bagages et des personnes un contrôle systématique des explosifs dans les bagages. La porte B24 est très éloigné et j’arrive à l’heure où elle devrait normalement fermée (11h30) mais en réalité l’embarquement commence juste. Je suis maintenant dans l’avion qui doit me conduire à Lyon.

J86B-jeudi 31 mars 2022-Amsterdam-Lyon (avion)

Heure de décollage : 12h05 - Heure d'arrivée : 13hh35

Le vol KLM Amsterdam-Lyon décolle avec 20 minutes de retard mais c’est heureux pour moi car s’il avait été à l’heure je ne serais pas à bord. C’est un avion monocouloir avec deux sièges de chaque côté. Le nom « Cityhopper » est peint sur l’arrière extérieur de du fuselage. Le nom du constructeur ne figure pas sur la fiche de sécurité qui est commune à deux types d’appareils, Les E175 et E190. La lettre « E » qui précède le numéro du type d’appareil doit être l’initiale du constructeur d’avion Brésilien «Embraer. Les sièges ont moins belle apparence mais ils ont quand même confortables. Ils sont aussi plus larges avec il y a plus d’espace pour les jambes que dans le Boeing 787-9 qui nous a transporté de Bogota à Amsterdam. Il y a aussi deux prises de recharge USB par groupe de deux sièges. Comme je n’ai pas de voisin de siège j’utilise les deux prises, une pour le PC et l’autre pour le smartphone. Il n’y a pas d’écran tactile ni de film mais c’est ainsi dans tous les avions qui font des vols courts. L’avion est rempli à environ la moitié de sa capacité. Je suis sur la deuxième rangée derrière les premières classes et je n’ai personne à côté de moi. Les deux sièges de l’autre côté du couloir sont vides aussi. L’arrière de l’appareil est un peu plus rempli.

Trente minutes après le décollage une hôtesse sert un petit sandwich au fromage (deux tranches de pain complet et deux minces tranches de fromage) accompagnés d’une boisson chaude ou froide. C’est une collation très correcte pour un vol d’une heure trente.

Il y a beaucoup de nuages à Amsterdam et ensuite nous volons en dessus des nuages qui cachent les paysages que l’avion survole. Malgré cette impressionnante masse nuageuse le vol est calme et sans grosses turbulences même lorsque l’avion traverse les nuages lors des phases de montée et de descente.

L’avion se pose à 13h35 à Lyon. Le roulage ne dure pas longtemps. Le débarquement commence rapidement après l’arrêt de l’avion sur sa place de parking. Ma place est proche de la sortie qui se fait à l’avant de l’appareil je suis rapidement dehors mais même pour le passager qui sort en dernier le débarquement est rapide (avion de faible capacité et pas plein). Les bagages sont aussi rapidement disponibles sur le tapis de livraison et le colis qui contient mes sacoches arrive parmi les premiers. Cela semble normal car avec le temps de transfert très court à Amsterdam il a dû être chargé parmi les derniers. Il faut quand même que j’attende le vélo qui est livré avec les objets hors format, qui semble être le seul dans cet avion, quelques minutes après que les derniers bagages arrivent sur le tapis. Tous mes bagages arrivent en bon état.

Je me rends au terminal 1 dont le parking minute est plus accessible que celui du terminal 2 et où j’ai rendez-vous avec Jean-Pierre qui vient me chercher. Je l’appelle lorsque je suis devant la porte de sortie car il fait un peu trop froid pour attendre dehors. Il était arrêté sur un stationnement à distance de l’aéroport et j’attends son appel pour sortir. Il me rappelle lorsqu’il entre sur le parking minute du terminal 1. Après 1 ou 2 minutes à attendre dehors je ne le vois pas arriver et je comprends qu’il doit être sur le parking de la zone de départ alors que je suis sur celui qui est devant les arrivées. Les deux sont proches et communiquent mais il y a du vent et j’ai profité de l’attente du carton pour sortir les sacoches du grand sac en plastique qui les contenait. Il n’y a pas assez de place sur le chariot et les deux petites sacoches avant qui sont vides sont posés sur les sacoches arrière qui sont pleines et stables. Les sacoches avant vides sont légères et le vent les fait tomber plusieurs fois. Cela me retarde un peu mais le stationnement de la voiture ne dépasse pas les 10 minutes gratuites.

J86C-jeudi 31 mars 2022-Lyon aéroport Saint Exupéry - Domicile

Heure de départ : 14h35 - Heure d'arrivée : 18h30

Je me fais encore transporter par Jean-Pierre qui conduit jusqu’à Villefranche sur Saône où je fais une petite pause et profite d’une bonne infusion préparée par Claude. Merci à Jean-Pierre et Claude pour le transport, l’accueil et le panier repas que Claude m’a préparé pour ce soir.

 Ensuite je me mets au volant de la voiture pour rentrer à Neulise après être resté presque 3 mois sans conduire. Les réflexes de conduite ne se perdent pas et la reprise en main de la voiture est immédiate. Il y a eu des vents de sable en France pendant mon absence et ma voiture est très sale. Il faut aussi que je fasse quelques courses pour remplir un peu le réfrigérateur. Je fais donc un petit arrêt à Auchan Tarare avant de continuer sur Neulise où j’arrive vers 18h30.

Christine, m’a voisine, m’a gentiment invité à diner ce soir. Je la laisse vers 23 heures car elle doit travailler demain.

Je n’ai presque pas dormi dans l’avion (2 ou 3 heures) mais je n’ai pas vraiment sommeil. Je rencontre toujours quelques difficultés à me recaler sur l’heure locale lors des voyages vers l’Est. Je me couche vers 1 heure du matin alors que suis éveillé depuis environ 35 heures (en ne comptant pas les petits assoupissements dans l’avion).

Je pense que je suis encore calé sur l’heure Colombienne (- 7 heures lorsque la France est en heure d’été) car je me réveille à 14h15 (7h15 en Colombie) après un sommeil de plus de 13 heure sans interruption. Lorsque j’ouvre les volets le paysage a radicalement changé. Il a neigé cette nuit, ou ce matin pendant que je dormais, et je découvre un paysage blanc comme en hiver. Le contraste avec les paysages verdoyant de Colombie est maximum. L’hiver se prolonge un peu mais j’espère qu’il ne va pas s’acharner et céder sa place à une météo plus ensoleillée, plus chaude et plus de saison.

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