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Colombie - 3

J15-mercredi 19 janvier 2022-Riosucio-LaVirginia

Distance parcourue :  80,87 Km - Moyenne : 14,68 Km/h

Dénivelé montant : 694 m - Pente montante Maxi : 8 %

Dénivelé descendant : 1576 m - Pente descendante Maxi : 7 %

Altitude départ :  1782 m - Altitude arrivée : 900 m - Altitude Maxi : 2160 m

Heure de réveil : 7h15 - Heure de départ : 8h25 - Heure d'arrivée : 16h00

Hotel New York – 6-1 Carrera 9 – La Virginia – Risaralda – Colombia – Chambre avec lit une place – salle de bain privée avec douche froide – wifi dans les communs devant la réception – Vélo dans une pièce fermée sur l’extérieur et à la vue de la réception – 30 000 Pesos (environ 7 Euros)

Je me réveille vers 7h15 ce matin ce qui est largement suffisant aujourd’hui car l’étape du jour d’environ 80 kilomètres ne sera montante que sur les 20 premiers kilomètres environ les reste sera en descente ou presque plat. Je ne suis pas très rapide pour me préparer et je ne prends la route que vers 8h25. Il fait très beau ce matin et il n’y a pas un seul nuage visible dans le ciel.

Je pars sans prendre le petit-déjeuner. Je sors assez vite de la ville et je prends aussi un peu d’altitude car c’est tout de suite montant. Je m’arrête dans un petit restaurant au kilomètre 3 environ pour prendre le petit déjeuner.

Après environ 9 kilomètres de montée avec des pentes variables entre 2 et 8% j’arrive au point haut du parcours. Viennent ensuite quelques kilomètres de descentes, de petites montées et de plats. Après 3 ou 4 kilomètres montants vient, au kilomètre 21 environ, le deuxième point haut du parcours. Ensuite c’est une grande descente jusqu’au kilomètre 55 environ et à l’altitude de 1000 mètres environ. Il faisait déjà chaud ce matin à Riosucio à presque 1800 mètres d’altitude alors naturellement la température est encore plus élevée ici où le compteur affiche une température proche de 40 degrés. Je fais ma pause de midi dans un restaurant au kilomètre 60 environ vers 13h40 après quelques kilomètres de plat. Le reste du parcours sera lui aussi presque plat mais globalement légèrement descendant avec quand même quelques parties montantes à 1 ou 2%. Du kilomètre 55 environ au kilomètre 78 environ le parcours suit une route assez fréquentée mais il y a une voie pour les vélos. Les deux ou trois derniers kilomètres sont sur une petite route qui conduit à La Virginia.

Sur toute la partie montante et au début de la descente il y a de très belles vues sur les villes en contre bas et les montagnes. Sur la partie plate en fin de parcours les montagnes sont plus lointaines et au premier plan ce sont le plus souvent d’immense champs de canne à sucre.

En arrivant à La Virginia je fais le tour de ce qui me semble être le centre mais il n’y a pas d’hôtel. Je reviens donc sur ma trace préparée et j’arrive rapidement devant un premier hôtel « hôtel New York » (ou Nueva York). Il a bon aspect et possède un parking couvert et fermé attenant. J’entre pour me renseigner. La dame de la réception m’annonce 30 000 Pesos comme prix pour une chambre pour une personne jusqu’à demain 14 heures maximum. Ceci me convient et elle me propose de voir la chambre avant de donner ma réponse. Elle me demande aussi de ne pas laisser le vélo dans la rue et de le rentrer non pas dans le parking qui n’est pas fermé à l’heure où j’arrive mais dans une autre pièce qui est fermée sur l’extérieur. Je stationne donc mon vélo à l’endroit indiqué et visite la chambre. Le lit est un lit une place et la chambre est très correcte. Elle a une salle de bain avec douche froide mais à cette altitude, La Virginia est à 900 mètres d’altitude, avec la température qu’il fait, plus de 30 degrés en début d’après-midi, cela est suffisant.

J16-jeudi 20 janvier 2022-LaVirginia-Salento

Distance parcourue : 61,30 Km - Moyenne : 8,72 Km/h

Dénivelé montant :  1686 m - Pente montante Maxi :  10 %

Dénivelé descendant : 606 m - Pente descendante Maxi : 7 %

Altitude départ :  900 m - Altitude arrivée : 1980 m - Altitude Maxi :  2108 m

Heure de réveil : 7h15 - Heure de départ : 7h50 - Heure d'arrivée : 17h10

Hostal Las Palmas – Calle 6 – Salento – Quindio – Colombia – chambre avec un lit de 120 cm de large – wifi – salle de bain avec douche chaude – vélo dans le salon de la famille (ou salon commun mais c’est joli avec de beaux fauteuils et un beau parquet) – 50 000 Pesos la nuit (environ 11 Euros)

J’ai terminé le parcours tôt hier ce qui m’a permis de me coucher tôt aussi. Je me réveille naturellement vers 7 heures et je sors du lit à 7h15. Les préparatifs sont rapides car la chambre et le vélo sont tous deux au rez de chaussée. Je quitte l’hôtel à 7h50.

Après environ 2 kilomètres la petite route tranquille et plate qui dessert La Virginia rejoint le grand axe qui va à Periera. Je m’arrête ici pour prendre un petit déjeuner copieux.

Le grand axe est assez fréquenté et jusqu’à Periera ce n’est qu’une route avec une voie dans chaque sens et une petite voie pour les vélos. Il y a aussi fréquemment des rappels de la distance de 1,5 mètres que les voitures doivent comme espace lorsqu’elles doublent un cycliste. Il y a aussi des cyclistes qui ont cette indication imprimée à l’arrière de leurs cuissards.

Après quelques centaines de mètres de plat la montée commence avec une pente à 7% sur environ 1,5 kilomètre ce qui permet de s’élever de 100 mètres environ. Vient ensuite une petite descente puis une autre montée. Cette alternance de montées, descentes ou plat continuera jusqu’au kilomètre 50 au point haut du parcours à 2108 mètres d’altitude. A part quelques kilomètres entre Periera et la petite route qui mène en une dizaine de kilomètres à Salento la route est le plus souvent une deux fois deux voies avec une petite voie pour les vélos. Le trafic est toujours assez important mais en vélo c’est plus tranquille que sur la première partie.

Il y a peu de commerce sur le bord de cette route et je fais la pause déjeuner vers 14 heures au kilomètre 46 environ au premier restaurant que je vois. C’est environ à 4 kilomètres du point haut du parcours et sur cette portion de 4 kilomètres il y a beaucoup d’autres restaurants.

La grande voie continue en descente vers Armenia mais je la quitte après quelques kilomètres pour prendre la petite route qui conduit à Salento. Il y a encore quelques kilomètres de descente avant les quatre derniers kilomètres qui montent avec des pentes assez raides vers Salento.

J’arrive à l’entrée de la « ville » quelques minutes avant 17 heures. Je demande à un premier « hostal » une chambre pour une personne pour deux nuits et ils n’ont rien de libre. Il y en a un autre une vingtaine de mètres plus loin et j’ai plus de chance avec celui-ci. Il y a une chambre libre pour deux nuits et je peux mettre le vélo dans un coin du salon qui a un beau parquet ciré et de beaux meubles. Le prix, à 50 000 Pesos la nuit (environ 11 Euros), est un peu plus élevé que celui des jours précédents mais Salento est une « ville » prisée par les touristes et ceci fait rarement baisser les prix. J’ai réservé deux nuits. Cela me permettra de faire un tour demain dans la vallée de la Caucora demain et aussi de prendre un peu de repos.

Le début de la matinée a été bien ensoleillé mais le ciel s’est rapidement couvert ensuite pour réapparaitre ensuite vers 15 heures. Il n’a pas plu. Jusqu’au kilomètre 50 (point haut du parcours) il n’y avait pas beaucoup de paysages. Ensuite c’était beaucoup plus ouvert avec de la vue sur les montagnes. La petite route de Salento est plutôt belle avec peu de circulation. Elle est cependant étroite et sinueuse et les voitures ont parfois du mal à se croiser et le croisement est impossible en doublant un cycliste.

J17A-vendredi 21 janvier 2022-Salento-Visite de la ville et Mirador de Salento (à pied)

C’est jour de repos aujourd’hui et je traine un peu au lit jusqu’à 8 heures. Je n’ai pas d’ordre précis pour les visites du jour mais je veux visiter la « ville » de Salento, monter au mirador de Salento et aller en vélo jusqu’à la vallée de Cocora. Il est conseillé de visiter la vallée de Cocora le matin car le temps change vite l’après-midi dans la région. Cependant hier soir j’ai lavé mes vêtements de vélo et il était trop tard pour les faire sécher au soleil et il n’y a pas de ventilateur dans la chambre car les nuits sont fraiches à cette altitude. Je les ai donc déposés à la lavanderia qui est à deux portes de l’hôtel où je loge pour qu’ils les sèchent. Il était aussi trop tard hier soir et je dois les récupérer ce matin. Avec mon ancienne selle de vélo je pouvais me passer de cuissard de cycliste mais j’ai essayé les deux premiers jours de ce voyage avec la nouvelle selle et il est pour l’instant indispensable et je n’en ai pris qu’un. S’il n’est pas encore sec je ferai les visites à pied en premier et la vallée de Cocora ensuite.

Ma première activité est donc d’aller à la lavanderia pour prendre des nouvelles de mes vêtements. Ils sont dans le sèche-linge mais la dame l’arrête pour en extraire une pièce, le maillot qui sèche vite, et apprécier son niveau de séchage. Elle me dit qu’il faut encore environ 30 minutes. Mon programme est donc fait ce sera la ville à pied ce matin et ensuite la vallée de Cocora en vélo.

Je monte d’abord vers l’église dont la place et la rue qui en part en direction des escaliers qui montent au mirador sont le centre touristique de Salento. A ces heures matinales le « centre touristique » est très très calme. Il y a juste un peu d’animation sur la place du coté opposé à l’église car c’est d’ici que les Jeep emmènent les touristes non motorisés, et sans vélo, à la vallée de Cocora. Je ne monte pas au mirador par les escaliers mais je suis des panneaux qui font passer par des rues en pente et mènent à un premier mirador qui ne donne pas de vue sur la ville mais sur la montagne. La vue sur la montagne et la vallée en dessous est belle et il y peu de monde à ce mirador à cette heure-ci. Ensuite un petit chemin bétonné conduit au mirador avec vue sur la ville dont l’accès le plus court sont les escaliers. Il y a un peu plus de monde ici mais on est loin de la grande foule. Un petit groupe pourtant des Tshirt « MIRA partido politico » qui était déjà présent sur la place de l’église m’a devancé en prenant les escaliers. Ce petit groupe constitue la majorité des visiteurs matinaux et ils prennent leur temps pour faire des photos et des vidéos avec une jeune femme qui parle. En voyant les participants jeunes nsé qu’il s’agissait d’un parti nouveau. Ce n’est pas le cas car ce parti existe depuis l’année 2000. Il a donc plus de 20 ans. Le nom « MIRA » ne signifie pas « regardez » mais ce sont les initiales de «Movimiento Independiente de Renovación Absoluta »(Mouvement indépendant de rénovation absolue). Pour ceux que cela intéresse les liens ci-dessous en disent un plus sur ce petit parti politique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_ind%C3%A9pendant_de_r%C3%A9novation_absolue

https://partidomira.com/historico/mira-une-histoire-raconter/

Je redescends du mirador par les escaliers. La « ville » commence à s’éveiller et quelques restaurants sont ouverts. Cela tombe bien car je n’ai pas pris mon petit déjeuner et je commence à avoir faim. Je m’installe dans un des rares restaurants ouverts. Il est presque plein et le service et lent. Le prix, 10 000 Pesos, est un peu plus cher que d’habitude et c’est moins copieux mais cela reste convenable.

Je passe de nouveau à la lavanderia où mes vêtements secs m’attendent. L’hôtel est tout proche et j’y passe aussi pour changer de vêtements et prendre mon vélo. Toute la famille propriétaire est présente. J’ai besoin d’eau et je demande si l’eau du robinet est potable. C’est le cas, c’est assez fréquent en Colombie, et la dame remplit mes bidons au robinet de la cuisine car il n’y a pas assez d’espace entre le robinet et le lavabo pour le faire. L’homme m’indique le chemin le plus court pour rejoindre la route de la vallée de Cocora. Ce n’est pas très compliqué, il faut tourner à gauche au premier carrefour puis à droite au suivant et ensuite c’est tout droit. C’est aussi le chemin que m’indiquait le GPS.

J17B-vendredi 21 janvier 2022-Salento-Vallée de Cocora-Salento (à vélo)

Distance parcourue : 24,02 Km - Moyenne : 8,87 Km/h

Dénivelé montant : 708 m - Pente montante Maxi : 12 % (petit passage à 7% dans Salento)

Dénivelé descendant : 708 m - Pente descendante Maxi : 12 % (petit passage à 7% dans Salento)

Altitude départ : 1980 m - Altitude arrivée : 1980 m - Altitude Maxi : 2449 m

Heure de réveil : 8h00 - Heure de départ : 11h40 - Heure d'arrivée : 15h30

Hostal Las Palmas – Calle 6 – Salento – Quindio – Colombia - chambre avec un lit de 120 cm de large – wifi – salle de bain avec douche chaude – vélo dans le salon de la famille (ou salon commun mais c’est joli avec de beaux fauteuils et un beau parquet) – 50 000 Pesos la nuit (environ 11 Euros)

Lorsque prends la route en vélo il est 11h40. Je m’arrête à une boulangerie au premier carrefour pour acheter quelques bricoles. J’ai déjà acheté 6 mandarines à un petit commerce en face de la lavanderia. J’ai donc tout ce qu’il me faut pour tenir jusqu’au repas du soir.

Après une rue en très forte pente en sortie de la « ville » viennent environ 2 kilomètres de descente. Le reste du parcours sera en montée, parfois raide, à l’exception d’une petite descente. Il y a beaucoup de monde à la vallée de Cocora. Les différents accès aux « Miradores » sont payants (5000 Pesos). Les parkings sont aussi payants pour les voitures et motos. Je me renseigne pour le vélo et c’est gratuit ou je donne ce que je veux. Il y a cependant un chemin parcouru surtout par les chevaux qui est gratuit. Il ne monte pas aux miradores mais ce sera suffisant pour moi je pense car le ciel devient menaçant et il faut plus de temps pour monter au mirador et une fois en haut il faut aussi prendre le temps de regarder sinon ce n’est pas la peine d’y monter. Je décide donc de ne pas monter au mirador et me contente de la vue que l’on a d’en bas qui est déjà intéressante.

Les « palmiers de cire » sont le principal attrait de cette vallée. Ce sont des arbres qui peuvent atteindre une hauteur de 70 mètres.

Pour en savoir plus : https://www.amerexplo.com/ceroxylon

https://thetravellingparrot.com/salento-la-valle-de-cocora-ses-palmiers-de-cire/

Je prends le temps de regarder mais ne traine pas trop sur place pour essayer de me donner une chance d’éviter la pluie. Le retour en descente est rapide et la dernière montée vers la ville n’est pas trop longue et je n’ai qu’un chargement léger aujourd’hui.

Lorsque j’arrive à l’hôtel il n’y que le jeune homme qui me dit que la pluie ne va pas tarder. Il a raison les premiers coups de tonnerres arrivent rapidement et la pluie vient quelques minutes plus tard. Il pleut pendant presque 30 minutes.
Je retourne ensuite en ville pour voir l’animation du soir et pour diner. Il y a beaucoup plus de monde que ce matin et tous les commerces sont ouverts. Vers 17h45 je dine dans un petit restaurant avec le menu du jour – sopita de pollo – arroz blanco y frijoles y pierna de pollo asado – limonada – pour 13 000 Pesos (prix et quantité habituels). Le serveur enlève l’affiche « menu du jour à 13000 pesos » vers 18 heures. Je ne sais pas si le service s’arrête à cette heure-ci ou si c’est pour une autre raison.

Je fais quelques provisions, viennoiseries et fruits pour demain matin et je rentre à l’hôtel vers 19 heures.

J18-samedi 22 janvier 2022-Salento-Armenia

Distance parcourue :  21,89 Km - Moyenne : 10,01 Km/h

Dénivelé montant :  86 m - Pente montante Maxi :  14 %

Dénivelé descendant : 584 m - Pente descendante Maxi : 16 %

Altitude départ : 1980 m - Altitude arrivée :  1482 m - Altitude Maxi : 1987 m

Heure de réveil : 8h15 - Heure de départ : 9h14 - Heure d'arrivée : 14h05

Hotel Poloro Armenia – 21-24 Carrera 18 – Armenia – chambre avec un lit double et un lit simple – salle de bain privée avec douche chaude (débit faible mais suffisant) – wifi – vélo dans un couloir après la réception – 35 000 Pesos la chambre occupée par une personne.

En fin de parcours le compteur totalisateur indique 1015 kilomètres. J’ai donc fait mon millième kilomètre depuis Bogota aujourd’hui.

Je n’ai prévu qu’un parcours court et facile pour aujourd’hui et il est donc inutile que je me réveille au lever du soleil. Je me réveille donc naturellement vers 8h15. Je me prépare tranquillement et prends mon petit déjeuner dans la chambre avec quelques viennoiseries et fruits achetés hier. La dame propriétaire le l’hostal rempli encore mes gourdes et je prends la route vers 9h15.

Il y a deux solutions pour rejoindre Armenia. La première consiste à rejoindre la grande route Periera-Armenia qui descend sur Armenia en refaisant les 4 ou 5 kilomètres de descente et autant de montée sur la petite route qui m’a amené à Salento avant-hier. Ce serait long et avec un peu de dénivelé. L’autre solution que j’ai retenue et qui est la trace que je vais suivre aujourd’hui est de suivre un chemin principalement descendant sur un peu plus de 10 kilomètres avant de rejoindre une route goudronnée qui conduit à Armenia.

Il y a une toute petite montée à la sortie de Salento et ensuite commence le chemin qui s’appelle « ruta del café Palestina ». C’est parfois en descente raide et il y a beaucoup de vététiste des deux sexes sur le chemin. Quelques-uns sont dans le même sens que moi et me doublent mais la grande majorité circulent dans l’autre sens. Certains groupes sont importants et l’un d’entre eux a ses premiers membres qui boivent un café, à une bifurcation où se tient un petit commerce, en attendant les plus lents. L’ambiance est à la rigolade et je m’arrête un moment avec eux pour en profiter. Comme dans tous les groupes il y a de petits plaisantins et celui de ce groupe essaie de me convaincre de prendre un chemin descend fort et ne va nulle part sur ma carte Google. Il ne sait pas que j’ai une trace préparée mais même si je n’en avais pas les autres, plus sérieux le contredisent. On communique comme on peut avec un peu d’anglais et un peu d’espagnol mais mes limites sont vite atteintes dans cette langue. Un membre du groupe, Jorge, a vécu au canada anglophone et maitrise bien cette langue. On fait quelques photos et on échange nos numéros de téléphones avec Jorge. Cela me permet de lui envoyer le lien vers mon site de voyage par WhatsApp. Puis ils reprennent leur route et moi la mienne.

Je repars dans une pente assez raide et mes freins arrière commencent à faire un bruit métallique comme si la garniture des plaquettes (pastillas en espagnol) était usée. Je m’arrête à un endroit où je peux coucher mon vélo en dehors du chemin pour ne pas gêner la circulation (surtout des vélos mais aussi quelques motos et voitures). J’enlève les bagages et démonte la roue arrière. Il reste encore un peu de garniture mais le ressort qui maintient les plaquettes écartées doit toucher le disque. Je sors donc les outils et les pièces de rechange et change les plaquettes arrière et avant bien que ces dernières soient un peu moins usées. Les plaquettes que j’ai utilisées jusqu’ici sont des plaquettes Tektro (marque de mes freins) vendues par Décathlon comme des semi-métalliques. J’ai un doute et je pense que ce sont des organiques car les semi-métalliques tiennent plus longtemps. Les plaquettes que je monte aujourd’hui sont celles qui étaient d’origine sur les étriers. Je ne sais pas si ce sont des organiques ou des semi-métalliques. Par précaution je vais quand même chercher un magasin de vélo à Armenia et acheter deux jeux de plaquettes semi-métalliques.

Je reprends la route avec des freins qui freinent mais l’avant « broute » un peu. Je freine surtout de l’arrière et je regarderai ce problème plus tard.

J’arrive ensuite rapidement sur une petite route goudronnée qui débouche après environ deux kilomètres sur une plus grande voie qui va à Armenia. Il faut que je traverse une grande voie pour prendre la route prévue par ma trace préparée. C’est un peu long car il y a beaucoup de circulation. Il y a encore trois cyclistes arrêtés. L’un repart avant que j’arrive à leur niveau. Il reste une femme et un homme. L’homme engage la conversation et il se trouve qu’il est suisse allemand d’origine. Il parle bien le français et m’explique qu’il est marié à une Colombienne et vit ici. Il a une boutique de vélo ou d’article pour vélo dans le coin. La femme est une Colombienne d’Armenia et je suppose qu’il faut des sorties vélo ensemble. Elle repart vers Armenia avant moi et le suisse colombien prend une autre direction.

Il y a de grand trottoir et des espaces verts à l’entrée de la ville. J’en profite pour regarder ce qui cloche avec mon frein avant. Je ne vois rien d’anormal mais je recentre l’étrier et cela va mieux mais n’est pas parfait. Il faut peut-être que les plaquettes se rodent.

Je commence mon circuit hôtel en ville et voit un distributeur de billet. Je ne vois pas le nom de la banque alors je m’arrête pour voir ce qui est inscrit sur le distributeur. C’est un distributeur Bancolombia et cette banque prélève des frais. Je l’ai testée à Doradal. Par contre lorsque j’ai retiré à l’aéroport tout à fait par hasard à un distributeur « socotiabank colpatria » il n’y a eu aucun frais et le taux de change a été celui de mastercard. Je chercherai donc un distributeur socotiabank colpatria plus tard. Lorsque je veux repartir en quittant l’abri de l’avancé qui protège l’entrée de la banque la pluie se met à tomber. Je me remets donc sous l’abri et attend une bonne demi-heure que la pluie s’arrête. Ceci n’est pas grave car il était peut-être un peu tôt pour prendre une chambre d’hôtel.

Je continue ma « tournée » des hôtels. Les deux premiers ont des escaliers d’accès et je ne m’y arrête pas. J’arrive ensuite à un endroit où il y en a au moins quatre qui sont proches. Le premier propose des chambres pour une personne à 60 000 Pesos. C’est un peu cher et la jeune femme me dit qu’il n’y a rien pour le vélo. Ce n’est pas grave car avant de payer 60 000 pesos je serai aller voir les autres. Il y a deux sympathiques jeunes femmes au deuxième hôtel. La chambre pour une personne est à 35 000 pesos et les deux jeunes femmes conviennent que je peux mettre mon vélo dans un petit couloir qui prolonge la réception. Je visite la chambre au premier étage. Elle est tout à fait correcte avec quand même l’inconvénient d’avoir une grande baie qui donne sur la rue bruyante. Le temps est encore incertain et cet hôtel me convient. Je m’installe donc ici jusqu’à demain matin.

Je profite de mon après midi disponible pour retirer de l’argent à un distributeur socotiabank colpatria, acheter une recharge Claro (un mois avec 9 Go, sms et WhatsApp illimités, pour 30 000 pesos) et acheter deux jeux de plaquettes tektro semi métalliques (20 000 Pesos la paire soit moins de 5 Euros, les organiques étaient à 5 000 Pesos la paire). Je déjeune/dine aussi vers 16h30 puis rentre à l’hôtel.

Le quartier ne me semble pas être des plus sûrs. L’hôtel tient la porte d’entrée fermée en permanence et les chambres ont des portes blindées. Il y a beaucoup de gens couchés sur les trottoirs et aussi des jeunes qui sniffent des flacons jaunes et semblent être dans un autre monde. Je ressors donc avant la nuit pour acheter quelque bricoles pour pourvoir à une petite faim ce soir sans avoir à sortir dans un restaurant.

J19-dimanche 23 janvier 2022-Armenia-Tulua

Distance parcourue :  90,15 Km - Moyenne : 16,62 Km/h

Dénivelé montant : 517 m - Pente montante Maxi : 9 %

Dénivelé descendant : 1020 m - Pente descendante Maxi : 7 %

Altitude départ : 1482 m - Altitude arrivée : 979 m - Altitude Maxi : 1484 m

Heure de réveil : 7h10 - Heure de départ : 7h57 - Heure d'arrivée : 15h05

Hotel « El Eden » 26 39 calle 26 – Tulua – Chambre avec un lit double - grande salle de bain privée avec douche froide – wifi – vélo dans une cour fermée à l’arrière de la réception et devant la chambre – 35 000 Pesos la nuit pour la chambre occupée par une personne.

La rue n’a finalement pas été trop bruyante cette nuit et j’ai bien dormi. Je me réveille vers 7 heures et me lève à 7h10. Les sacoches sont presque prêtes. Je fais un avant petit déjeuner rapide avec des viennoiserie et des fruits, une toilette rapide et je descends mes sacoches à la réception. Le vélo est toujours dans sont petit coin au-dessus du couloir. Je l’équipe et quitte l’hôtel à 7h57.

Il y a une petite montée avant la sortie de la ville et ensuite c’est assez plat sur quelques kilomètres sur une grande et large avenue. Plus loin c’est franchement descendant sur une bonne dizaine de kilomètres et j’avance vite et sans effort. La route devient ensuite plus vallonnée mais les montées ne sont pas très longues mais parfois un peu raides. Sur cette portion vallonnée la route se réduit à une seule voie dans chaque sens et un étroit accotement pour les vélos. Le trafic est assez important et cela demande un peu de vigilance.

Je fais la pause petit déjeuner au kilomètre 15 environ dans un restaurant dont le propriétaire collectionne les vélos anciens et aussi d’autres objets anciens comme des caisse enregistreuses. Il est très fier de me montrer un vélo allemand qui date de 1935.

Le reste du parcours jusqu’au kilomètre 55 est aussi vallonné mais sans grande difficulté. Je fais la pause déjeuner vers midi au kilomètre 55 environ. Je n’ai pas vraiment faim mais il fait très chaud et c’est l’occasion de faire une petite pause à l’ombre.

La route passe ensuite rapidement à deux fois deux voies avec une voie confortable pour les vélos. Il y a encore quelques petites montées et descentes mais le profil est le plus souvent plat et le revêtement très roulant.

Parcours n’offre pas beaucoup de paysage. Le plus souvent les arbres ou les champs de cannes qui bordent la route barrent la vue. Il y a parfois quelques ouvertures qui permettent d’apercevoir des montagnes lointaines mais c’est très en dessous des exceptionnels paysages des routes de montagne des jours précédents.

Tulua est un peu à l’écart du grand axe et c’est une petite route qui y conduit. Il y a hospedaje et un hôtel à l’entrée de la ville mais ma trace continue encore sur presque 5 kilomètres jusqu’au centre-ville. Je la suis donc et elle passe en effet devant de nombreux hôtels mais ils sont tous à l’étage. Presque en fin de trace je passe devant un hôtel dont la réception est au rez de chaussée et qui semble avoir une cour au fond. Je m’y arrête pour demander la disponibilité et le prix d’une chambre pour une personne. Il y a des chambres libres et le prix pour une personne est de 35 000 Pesos. Il y a bien une cour après la réception et je peux y mettre mon vélo. Il y a aussi un distributeur d’eau chaude et froide ainsi que des doses de café et d’infusion à disposition. La chambre est grande et la salle de bain aussi. La chambre n’a pas de fenêtre et la salle de bain n’en a qu’une petite. Les deux pièces sont sombres même lorsque la porte de la chambre est ouverte car la porte comme la fenêtre donne sur la cour qui n’est pas très grande et assez peu lumineuse. Cette configuration fait que la chambre n’est pas trop chaude avec 26 degrés à 16 heures alors qu’au soleil le thermomètre atteint facilement les 40 degrés malgré l’altitude proche de 1 000 mètres. Je verrai cette nuit ce qu’il en est mais pour l’instant tout ceci me convient et je réserve une chambre pour cette nuit.

J20-lundi 24 janvier 2022-Tulua-Yotoco

Distance parcourue : 54,67 Km - Moyenne : 14,36 Km/h

Dénivelé montant : 231 m - Pente montante Maxi : 5 %

Dénivelé descendant : 248 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 979 m - Altitude arrivée : 962 m - Altitude Maxi : 980 m

Heure de réveil : 7h20 - Heure de départ : 8h20 - Heure d'arrivée : 13h10

Hospedaje « El Rey de los vientos » - 5-11 Carrera 5 – Yotoco – Grande chambre double avec baie vitrée et belle salle de bain avec douche froide – Wifi – vélo dans une réserve fermée au rez de chaussée – 45 000 Pesos la nuit pour la chambre occupée par une personne. Les mêmes chambres sans fenêtre sont à 35 000 Pesos la nuit si occupée par une personne.

J’ai très bien dormi cette nuit et je me réveille naturellement vers 7h20 et je quitte l’hôtel une heure plus tard. La ville de Tulua n’est pas très grande et la route est plate alors il est facile d’en sortir. Je prends un petit déjeuner (léger car de la viande ou des œufs trois fois par jour cela fait beaucoup).

Le début du parcours, jusqu’au premier rond-point où je pars à 90° sur la gauche, a un bon revêtement et la route est bien plate. Ça roule donc assez vite sans trop d’effort et la route est peu fréquentée et agréable.

La route est encore assez plate malgré quelques petites montées et descentes pas très raides sur le reste du parcours jusqu’à quelques kilomètres avant Yotoco mais le revêtement est moins roulant ce qui diminue assez sensiblement la vitesse moyenne. Cette partie qui est la plus importantes du parcours est également assez peu fréquentée et les paysages y sont agréables sans être grandioses. Au bord de la route ce sont des prés avec des bovins ou des champs de canne à sucre. Plus loin on distingue de petites montagnes.

Environ 5 kilomètres avant Yoyoco la route que je suis coupe un grand axe qui va de Buga à Buenavantura (sur la côte pacifique). Après cette intersection la route devient plus large et plus fréquentée, le revêtement est bon et la voie pour les vélos devient plus large.

Je ne suis cette voie que quelques kilomètres car ensuite je prends une petite route qui entre dans Yotoco. Je suis ma trace préparée et m’arrête au premier hôtel. Il fait aussi restaurant et boulangerie et le bâtiment occupe un coin de rue extérieur au « parque principal de Yotoco ». Au début les deux femmes qui sont à la réception me disent que je ne peux pas mettre le vélo dans la chambre (elle est au premier étage). J’ai vu qu’il y avait une réserve fermée par des grilles en dessous. Je leur demande s’il est possible d’y mettre le vélo. Elles conviennent que c’est possible. C’est le restaurant/boulangerie qui a la clé mais ce doit être le même propriétaire car hôtel et restaurant/boulangerie portent le même nom. Une des deux femmes descends pour récupérer les clés et ouvrir la réserve afin que j’y mette mon vélo. Elle me dit qu’il est inutile de mettre l’antivol car le local reste fermé en permanence. Elle monte la moitié de mes bagages à la réception et après les rapides formalité d’enregistrement je m’installe dans la chambre. Toutes les chambres de cet hospedaje sont sensiblement identiques mais deux ont des fenêtres (grandes baies vitrées) et sont à 45 000 Pesos la nuit et les autres qui n’ont pas de fenêtres sont à 35 000 Pesos la nuit.

Les fenêtres ont l’avantage de faire des pièces claires et lumineuses mais la contrepartie est qu’elles sont plus chaudes. Le compteur de mon vélo indiquait 40 °C dehors lorsque je suis arrivé vers 13 heures. Les chambres avec fenêtre sont plus fraiches que la rue en plein soleil mais il n’y fait quand même pas loin de 30°C. Celles sans fenêtre semble être plus fraiche. Cependant je m’installe en tout début d’après-midi aujourd’hui alors pour profiter la lumière naturelle jusqu’à la nuit je choisis une chambre avec fenêtre.

Après avoir pris la douche et laver et étendu mon linge au soleil je descends au restaurant pour déjeuner. Je vais ensuite acheter quelques oranges dans une petite épicerie proche. Il fait une chaleur étouffante dans les rues de la bourgade et il n’y a pas beaucoup de monde dehors. Je fais donc comme les autres et rentre dans la relative fraicheur de ma chambre  en attendant que le soleil décline un peu et que la température baisse un peu.

J21-mardi 25 janvier 2022-Yotoco-PuertoTejada

Distance parcourue :  89,98 Km - Moyenne :  13,37 Km/h

Dénivelé montant :  441 m - Pente montante Maxi :  7 %

Dénivelé descendant : 437 m - Pente descendante Maxi :  7 % (une cinquantaine de mètres à 13% une petite rue de Cali)

Altitude départ : 962 m - Altitude arrivée : 966 m - Altitude Maxi : 1046 m

Heure de réveil : 7h00 - Heure de départ : 7h53 - Heure d'arrivée : 17h00

Hôtel (restaurant et station-service) La Isabella – Carrera 24 (à l’entrée de la ville) – Puerto Tejada – chambre au premier étage avec lit simple – salle de bains basique (sans porte) avec douche froide – Pas de wifi – vélo dans la chambre _ le gardien ne donne pas les clés des chambres mais il occupe le première chambre et peut être dérangé pour ouvrir 24 heures sur 24 – 20 000 Pesos la nuit

La ville de Yotoco commence à s’animer un peu avant 6 heures du matin. C’est un peut tôt pour moi et je me rendors pour me réveiller vers 7 heures. Je quitte la chambre vers 7h45 et la dame de la réception descend avec moi pour récupérer les clés du dépôt au restaurant et l’ouvrir afin que je récupère mon vélo. Je prends la route à 7h53. Le ciel est très chargé ce matin mais il ne pleut pas et la température est plus agréable qu’hier.

Je fais une pause au kilomètre deux à la sortie de la ville par sécurité. Le repas est bon mais un peu trop copieux pour un petit déjeuner. Une averse arrive juste lorsque je suis prêt à repartir. L’étape prévue pour aujourd’hui n’est ni longue ni difficile et je peux sans problème attendre que la pluie cesse. Je me rassois donc pour une quinzaine de minutes et repars lorsqu’il ne tombe plus que quelques gouttes. Quatre kilomètres plus loin la route est sèche. Je n’aurai pas d’autre pluie aujourd’hui malgré un ciel chargé toute la journée. La région que je traverse en ce moment est assez aride et l’herbe est jaune. Il ne doit pas pleuvoir souvent pas ici.

Le parcours prévu pour aujourd’hui jusqu’à est facile. Il y a bien quelques petites montées mais globalement c’est plat. Je fais la pause déjeuner à Yumbo environ 6 kilomètres avant l’entrée de Cali. La ville est industrielle et elle ne manque pas de fumée et de bruit amis il y a une boulangerie pâtisserie bien placée avec de la place pour garer vélos et motos. Comme j’ai pris un trop gros petit-déjeuner ce matin je commande deux viennoiseries et un grand chocolat chaud et m’installe face à la rue pour observer ce qui s’y passe tout en surveillant mon vélo.

J’arrive ensuite rapidement dans Cali. C’est une grande ville et je parcours une vingtaine de kilomètres en agglomération. Je vois beaucoup d’hôtel entre l’entrée dans la ville et le centre mais comme ma trace se prolonge et qu’il est très tôt je ne m’y intéresse pas et me concentre sur la conduite du vélo et ma sécurité car il y a beaucoup de circulation et aussi beaucoup de véhicule qui me serrent, d’autres qui s’arrêtent ou changent de direction sans prévenir etc…. La fin de ma trace passe par des rues très en pente et il est encore tôt. Je décide donc couper ma trace préparée en évitant ces montées en pensant passer devant des hôtels plus loin en suivant la trace du parcours prévu demain. La sortie de la ville est au moins aussi difficile et dangereuse que l’entrée et la route que je suis est en moins bon état et parfois en travaux. Lorsque c’est passible le voitures et camions roulent très vite et des voitures et surtout les bus s’arrêtent sur la voie vélo. Il faut donc les doubler par la gauche tout en se faisant doubler par des véhicules qui roulent très vite et me frôlent. Je ne m’occupe pas non plus des hôtels dans cette zone qui est d’ailleurs très bruyante et polluée.

Ma trace préparée finit par quitter le grand axe pour suivre une route avec une voie de circulation dans chaque sens. Au début la circulation est encore assez importante mais c’est quand même beaucoup plus calme et c’est plat avec un bon revêtement roulant. Je m’arrête pour regarder où Google place des hôtels. Il y en aurait un qui serait un peu excentré sur la gauche au kilomètre 83 environ. Je me fixe donc cet objectif. Quelques kilomètres avant je passe devant un autre hôtel avant un pont mais il n’a pas l’air d’être ouvert. De plus l’endroit est isolé, il y a des engins qui extraient le sable de la rivière juste à coté et il y a aussi beaucoup de militaire armée qui surveillent le pont derrière des abris de sacs de sable. Je continue donc en direction de ma cible qui n’est qu’à quelques kilomètres.

Après avoir pris une petite route sur la gauche je franchis une barrière qu’un homme actionne manuellement pour autoriser ou non l’entrée dans ce quartier qui semble être neuf. J’arrive rapidement à l’endroit où Google place l’hôtel mais je n’en vois pas. Il y a cependant un petit commerce avec trois jeunes femmes aux caisses. Je leur demande s’il y a un hôtel dans le coin. La réponse est « non ». Elles me demandent dans quelle direction je vais et lorsque Je leur dis que je viens de Cali elles me disent qu’il y des hôtels environ 5 kilomètres plus loin dans ma direction. Je les remercie et demande confirmation au gardien en sortant de la propriété. Il dit la même chose et Google indique aussi une petite bourgade à environ 5 kilomètres.

La route est toujours plate et roulante et les 5 kilomètres sont vite parcourus. J’ai vu que Google indiquait quelques hôtels dans la ville mais dès l’entrée sur la droite il y a un bâtiment avec un panneau hôtel/restaurant. Il y aussi un garage qui répare les roues de camions et un grand parking avec des camions. Je me renseigne et un homme, qui ne semble pas être le responsable de l’hôtel, m’indique le prix des chambres, 20 000 Pesos la nuit, et me guide à l’étage vers la chambre du gardien. Les deux hommes sont très avenants. Le gardien me fait visiter la chambre et me dit que je peux mettre le vélo dedans si je veux (il y en a deux dans la sienne qui doit lui servir de chambre, de réception et de rangement des draps, serviettes et autres fournitures). La chambre est très simple mais convenable avec une salle de bain sans porte, un ventilateur, un éclairage et des prises et elle est assez grande pour y mettre le vélo sans qu’il ne gêne. Il ne donne pas les clés car « les gens les perdent », pour le prouver il me montre trois portes qui ont des serrures neuves, mais il est disponible H24 pour ouvrir les chambres des clients. Pour avoir la chambre il faut juste payer les 20 000 Pesos et inscrire ses nom, prénom et numéro de téléphone sur son registre qui est posé sur son lit/bureau. Le restaurant lié à l’hôtel ne doit plus fonctionner mais il y a des petites baraques restaurants à côté. Je n’ai besoin de rien de plus et je m’installe ici pour cette nuit.

Après la douche je dine dans une petite baraque qui est à environ 200 mètres de l’hôtel. Le repas à 7 000 Pesos est très correct  avec des frijoles, du riz, de la salade, de la viande et un verre de limonada.

Commentaires

  • Jacqueline Romarin
    • 1. Jacqueline Romarin Le 31/01/2022
    Bravo Jean Marie. Beaux paysages, les colombiens ont l air sympatiques et les routes moins difficiles qu il y a 2 ans.
    On te suit, prends soins de toi
  • PAUL MASSARD
    • 2. PAUL MASSARD Le 22/01/2022
    Les Colombiens ont l'air sympathiques
    Tout est bien engagé et présage d'un parcours insolite dans un pays chaud ce qui nous fait défaut
    Bonne route
  • Jacques Nève
    • 3. Jacques Nève Le 22/01/2022
    Viva la Revolución Absoluta . Viva Zapata . Viva Garibaldi !!!

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