Colombie - 1

J01-mercredi 05 janvier 2022-Bogota-Viani

Distance parcourue :  81,76 Km - Moyenne :  14,40 Km/h

Dénivelé montant :  658 m - Pente montante Maxi : 10 %

Dénivelé descendant :  1721 m - Pente descendante Maxi :  9 %

Altitude départ :  2551 m - Altitude arrivée :  1488 m - Altitude Maxi :  2712 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ :  9h25 - Heure d'arrivée : 16h35

Hotel Orquidea Resort – Callé 3 – Viani – Colombia – Chambre double mais une seule personne – WIFI qui ne fonctionne quasiment pas – Douche froide – Piscine – Bâtiment et chambres propres et bien entretenues – 60 000 Pesos (convient pour mes besoins mais le rapport qualité prix est en dessous de celui de  l’hôtel d’hier)

Je me suis couché très tard cette (vers 3h30 du matin heure de Bogota = vers 9h30 heures française) et malgré l’acompte de sommeil que j’ai pris dans l’avion je sens que j’ai du sommeil en retard. En me couchant j’avais réglé mon réveil à 8h30 mais je suis réveillé à 6h30. C’est vraiment trop tôt car cela ne fait que 3 heures de sommeil. Je me rendors pour une heure et me lève finalement à 7h30. Il reste quelques rangements à améliorer dans les sacoches et aussi à filtrer de l’eau. Lorsque je descends mon vélo n’est plus à l’endroit où je l’ai mis hier. Je demande et il a été déplacé dans la chambre de la gardienne de nuit. Je fais le chargement et j’essaie de répondre à toutes les questions que me posent le couple de propriétaire.

Je prends finalement la route vers 9h30 sans avoir pris le petit déjeuner. Il y avait du soleil et il faisait chaud. Je n’ai regardé la température que quelques kilomètres après le départ en prenant mon petit déjeuner. Le compteur indiquait 30°C au soleil. La météo annonce des température Maxi de 20°C toute l’année à Bogota mais ce sont des températures sous abri. Mon parcours repasse près de l’aéroport. Je continue quelques kilomètres encore avant de m’arrêter à l’étal d’une vendeuse de rue qui vend des boissons et de la nourriture. Je prends deux beignets au poulet (2000 Pesos pièce soit environ 0,50 Euros).

Je m’arrête au kilomètres dans une petite ville pour acheter quelques viennoiseries dans une boulangerie et surtout pour acheter une carte SIM locale avec des données. Il a une boutique Claro et c’est cet opérateur qui semble avoir le meilleur réseau en Colombie. La carte SIM coûte 4000 Pesos (moins d’un Euros) et il y a des recharges à des prix, quantités de données et durée de validité. J’ai pris une recharge à 20000 Pesos (moins de 5 Euros) qui contient les appels illimités (pas besoin) et 4,5 Go de données valides 15 jours (ou peut-être 20 jours grâce à une promotion).

La route continue à être plate et roulante jusqu’à kilomètre 38 environ. Ensuite cela commence à monter un peu (de 1 à 4%) puis un peu plus sur le dernier kilomètre avec des passage à 7%. J’ai fait sur cette partie une dizaine de kilomètres avec un jeune colombien qui était en VTT. Depuis le kilomètre 20 environ il y avait un assez fort vent de face. Il y aurait donc eu un intérêt à rouler ensemble en se relayant mais la différence d’âge des cyclistes et l’écart de poids entre les deux vélos ne donnaient pas beaucoup de chance à cette tentative. Il a malgré tout essayer de me barrer le vent le mieux possible mais son rythme était toujours trop élevé pour moi et je n’aurai pas pu suivre longtemps sans épuiser des forces qui m’ont été bien utiles en fin de parcours. Nous nous sommes séparés au point culminant de cette journée à 2712 mètres d’altitude et au kilomètre 42 environ.

La longue descente qui suivait était dans le brouillard et la température était beaucoup plus fraiche que ce matin avec environ 19 degrés avec un crachin au sommet. Le jeune colombien a attaqué la descente sans se couvrir plus. Il était en short et maillot léger. J’ai mis une polaire par-dessus mon maillot léger et je ne l’ai pas regretté. Les gants n’auraient été de trop non plus mais je ne les ai pas mis.

Je m’arrête dans un village qui est sur un replat dans la descente pour prendre mon repas de midi. Je prends une soupe avec du porc à l’os. C’est vite servi et bon. A ce point j’ai déjà perdu environ 1000 mètres d’altitude, la température s’est réchauffée et il n’y a plus de brouillard mais des nuages qui laissent quand même passer un peu de soleil.

J’enlève la veste polaire en bas de la descente car je sais que ce qui reste est presque que de la montée. Les données de mes traces exagéraient un peu le dénivelé montant et les pentes mais le parcours restant est bien montant jusqu’à 3kilomètres du but. La pente n’est pas très régulière et les pentes varient de 4% à 10%. Il y a encore quelques montées dans les trois derniers kilomètres mais c’est la descente qui domine.

Viani est une petite ville assez animée. J’avais repéré trois hébergements dans cette ville mai j’ai fait affaire avec le premier que j’ai visité. Le rapport qualité prix n’est pas au top pour moi mais cela reste acceptable. L’hôtel n’est pas loin de l’église et il y a beaucoup de commerces dans le quartier.

La pluie a commencé à tomber vers 20H45 et il pleut encore à 21h20. Il peu pleuvoir toute la nuit ce n’est pas un problème pour moi s’il ne pleut plus demains matin.

J02-jeudi 06 janvier 2022-Viani-Honda

Distance parcourue :  Km - Moyenne :  89,76 Km/h

Dénivelé montant :  586 m - Pente montante Maxi :  9%

Dénivelé descendant :  1 870 m - Pente descendante Maxi :  10%

Altitude départ :  1488 m - Altitude arrivée :  204 m - Altitude Maxi :  1657 m

Heure de réveil : 8h15 - Heure de départ :  9h10 - Heure d'arrivée : 16h00

Hotel Los Puentes – Carrera 12 – Honda – Colombia – Chambre pour une personne – 40 000 Pesos

La pluie qui tambourinait sur le toit juste en dessus de la chambre ne m’a pas gêné pour m’endormir. Une alarme de voiture me réveille vers 6h30. Il est trop tôt et je n’ai aucun mal à me rendormir. L’hôtel est sur la bordure de la place centrale et l’église est aussi sur un coté de la place. Le lieu est donc bien sonorisé. A huit heures du matin les haut-parleurs municipaux je pense crache ce que je pense être l’hymne nationale colombien. Je traine encore au lit un petit quart d’heure mais je me sens bien reposé et il est l’heure de se lever. Il est environ 9 heures lorsque je pars de l’hôtel. Je m’arrête à une panaderia (boulangerie) pour renouveler mon stock de viennoiseries. J’ai en ai déjà achetées hier soir ici mais je les ai englouties ce matin et j’aime bien avoir quelques réserves de vivres dans mes sacoches. Je quitte la ville vers 9h10.

Le ciel est couvert mais malgré l’altitude il fait environ 23°C. Je sais que les trois premiers kilomètres seront montants et je pars avec un maillot léger. J’arrive assez vite au point culminant du jour à 1657 mètres d’altitude après 3,3 kilomètres de parcours. Dans l’ensemble les pentes n’étaient pas trop raides et le plus souvent entre 4 et 7% mais sur la fin c’était du 8 et 9%.

Il y a encore de nombreuses montées sur les vingt premiers kilomètres de la descente. Ensuite la route plonge plus vite sur la vallée de la Magdalena.

Il y a de quoi se restaurer au carrefour de Cambao mais il n’est pas encore midi et je ne m’y arrête pas et prends la route en montagnes russes, avec des pentes parfois un peu raides à 4 ou 5%, qui mène à Honda. Il n’y a que de très rares habitations au bord de cette route qui est barrée par un péage après quelques kilomètres. Ce n’est pas un problème pour moi car j’ai déjà passé quelques péages hier et tous étaient gratuits pour les deux roues et celui d’aujourd’hui ne fait pas exception.

Je commence à avoir faim et à regretter de ne pas avoir pris mon repas de midi avant l’heure au moment ou cela était possible. A 13h30 je commençais à envisager d’engloutir les deux pauvres viennoiseries qui restaient de mes achats de ce matin lorsque je vois sur la droite de la route un restaurant isolé. Il y a un client qui boit une bière et quatre hommes qui jouent au billard américain.

Je me rapproche du comptoir et un des joueurs de billard me demande ce que je veux. Lorsque je lui dis que je voudrais manger si ce n’est pas trop tard. Il me dit de m’asseoir et appel les cuisinières qui font sans doute la sieste. Deux femmes arrivent une dizaine de minutes plus tard. Je me rapproche du comptoir et le joueur de billard fait la même chose. Les femmes sont de l’autre côté. L’homme veut juste savoir si je veux de la viande grillées (a la plancha = assado) ou cuites à l’eau (ensuado ou quelque chose comme ça). La femme la plus âgée me dit ce qui va avec mais je ne comprends pas tout. Peu importe j’ai compris arroz (riz) et du riz avec de la viande serait suffisant alors le reste sera un bonus que je découvrirais dans l’assiette. Le prix du repas complet est de 10 000 Pesos (environ 2,20 Euros au cours Pesos/Euros de mardi). Je n’attends pas longtemps et c’est l’homme qui joue au billard qui fait le service. C’est copieux et très bon.

La trentaine de kilomètres qui restent à parcourir sont moins vallonnés que dans la première partie de la route de « plaine ». Il y a encore quelques montées mais le pentes sont moins raides à l’exception d’une pente à 7% assez longue environ 6 kilomètres avant Honda.

La ville de Honda semble assez animée avec beaucoup de rabatteurs de restaurants à l’entrée de la ville avant le pont. Il y a aussi des vendeurs de poissons et beaucoup de gens qui sont dans le fleuve qui est pourtant très boueux. Que font-ils ? Baignade ou pêche ? Pour l’instant je n’ai pas la réponse car je n’ai pas pris le temps d’observer cela. J’ai continué ma route sur la trace préparée qui passe devant des hôtels. Le premier était un bâtiment de quatre étages qui affichait « piscine ». Je n’ai pas eu besoin de chercher la réception car une femme sortait du garage qu’elle venait de balayer. Je lui demande le prix des chambres pour une personne. C’est 70 000 avec ventilateur et 90 000 avec climatisation. C’est un peu cher et je pense trouver à meilleur prix. Je le lui dis et elle me donne rapidement la direction d’un hôtel moins cher qui serait sur la droite. Je prends la direction indiquée et je vois un petit hôtel qui ressemble aux autres maisons de la rue mais qui a le panneau « hôtel ». Une grille cadenassée en interdit l’accès mais il y a une sonnette. Je sonne et une jeune femme arrive rapidement. Le prix d’une chambre avec une personne (ce sont souvent des chambres double mais le prix est un peu plus bas lorsqu’il n’y a qu’une personne) est de 40 000 Pesos et il y a une chambre qui est utilisée pour mettre les vélos en sécurité. Je demande à visiter la chambre. La dame me dit d’avancer le vélo dans le couloir et appelle quelqu’un. C’est une fillette de 3 ou 4 ans qui arrive. Elle lui demande de surveiller le vélo pendant qu’elle me fait visiter la chambre. C’est une chambre basique avec ventilateur et douche froide. Il y a quand même une petite table et un fauteuil en bois avec un coussin. La télé est une antiquité mais comme je ne la regarde pas cela ne change rien pour moi. Je ne cherche pas plus et m’installe ici. Le vélo aussitôt déchargé des sacoches est fermé dans une chambre qui en contient déjà deux. Les deux petites filles de la maison s’intéressent beaucoup à mes bidons et s’amusent à les compter. J’en ai mis cinq sur le vélo et ce n’est probablement pas très courant de voir un vélo ainsi équipé. Lorsque j’étais sur le départ ce matin un enfant est venu voir mon vélo et il a lui aussi compté le nombre de bidons.

Vers 19 heures je sors pour visiter un peu la ville et pour manger. L’hôtel est proche du centre, je suppose que l’église est le centre, et du pont. C’est très animé avec des restaurants fixes et d’autres ambulants. Les familles sortent pour se promener en profitant de la « fraicheur » (il fait 27°C lorsque je sors), faire des achats et se restaurer. Je repère un groupe de restaurants ambulants. Ils proposent à peu près tous la même chose, poulet avec des patates et/ou du riz et de la soupe de poulet au riz. Puis je suis une rue qui descend vers la rivière Magdalena. C’est aussi animé au bord de la rivière qu’au centre et il y a encore des gens qui sont dans l’eau. Je sais maintenant ce qu’ils font : ils jettent leurs filets pour attraper et vendre des poissons. Je suppose que cette activité se fait en famille car il y a aussi beaucoup de gens qui nettoient ou préparent les « guirlandes » de poissons et d’autres qui les vendent. Je demande à une vendeuse si je peux faire une photo. Elle dit oui sans hésiter et soulève une « guirlande » de poissons pour la photo.

Je ne visite pas l’église et je ne fais pas non plus le tour complet du quartier. Je me dirige ensuite vers les restaurants ambulants que j’ai repérés. Je prends une soupe de poulet à 3000 Pesos (environ 0,75 Euros). C’est probablement une nourriture de « pauvres » car le poulet riz est à 8000 (presque deux Euros) mais c’est ce qui me fait envie alors je mange ma soupe sans complexe.

Je rentre à l’hôtel vers 20 heures. La grille est fermée mais pas cadenassée. Le gardien est coché par terre à l’intérieur mais il ne surveille pas, il dort.

J03 - vendredi 07 janvier 2022 – Honda – Puerto Triunfo

Distance parcourue :  93,4 Km - Moyenne :  14,89 Km/h

Dénivelé montant :  416 m - Pente montante Maxi : 6 %

Dénivelé descendant :  461 m - Pente descendante Maxi :  6 %

Altitude départ : 204 m - Altitude arrivée : 159 m - Altitude Maxi : 248 m

Heure de réveil :  7h15 - Heure de départ : 8h15 - Heure d'arrivée : 16h50

Hotel restaurant La Mona – au carrefour « autopista Medelin Bogota » et route de Puerto Triunfo – 30 000 Pesos la chambre pour une personne. La chambre est petite et très basique avec salle de bain privée aussi spartiate que le chambre.

Je suis réveillé vers 5 heures ce matin par des gens qui parlent à la réception. Ils parlent fort mais la conversation ne dure pas et je me rendors rapidement. Je sors finalement du lit à 7h15. Le parcours du jour est long et un départ plus matinal aurait été souhaitable. Je quitte l’hôtel une heure plus tard à 8h15.

Les trente premiers kilomètres jusqu’à « La Dorada » sont assez vallonnés avec des pentes qui atteignent souvent les 5%. Il y a aussi du plat et des pentes moins raides. Globalement ce n’est pas un parcours difficile. Je fais une halte à un étal de fruit pour faire quelques réserves d’oranges et de mangues suivie d’une autre environ deux kilomètres plus loin dans un restaurant qui a un grand parking pour les camions au km 17 et à 9h45.

Je ne traverse pas La Dorada qui est sur la rive gauche du rio Magdalena car la route que je dois suivre pour aller à Puerto Truinfo emprunte le pont qui traverse le fleuve et continue rive droite. Les trente kilomètres qui suivent sont plats ou en faux plats (maxi 2%) montant ou descendant. C’est une route 2 x 2 voies avec en plus une demi-voie pour les vélos et les arrêts d’urgence. La route est moyennement fréquentée et la circulation n’est gênante et il n’y a que quelques rares vélos et marcheurs sur la voie vélo. Les conditions pour rouler en sécurité sont bonnes et lorsque de camions passent cela donne une poussette appréciable mais ils ne sont pas assez nombreux pour que l’aide soit significative. Cette route traverse une région très peu peuplée et il n’y a presque aucune habitation autour de cette voie. Il n’y a pas non plus de restaurant ou commerce et l’ombre est aussi bien peu présente. C’est le type de parcours où il faut pédaler en pensant autre chose sinon l’ennui arrive vite. Je passe finalement devant un restaurant vers 14h30 et j’y fait ma halte de midi.

Les vingt derniers kilomètres du parcours sont aussi, comme les trente premiers, un peu vallonnés et les pentes atteignent parfois les 6%. Ces fortes montées sont heureusement assez rares et cette portion du parcours est globalement plutôt facile.

A une quinzaine de kilomètres du but je prends la route de Medelin qui traverse à nouveau le Rio Magdalena quelques kilomètres plus loin. Une fois le pont traversé il faut encore pédaler quelques kilomètres par arriver à l’intersection de la route de Medelin et de celle qui conduit en 3 ou 4 kilomètres à Puerto Truinfo. Juste au carrefour je vois une pancarte hotel/restaurant. Je me renseigne et ils ont quelques chambres au rez de chaussé qui ouvre sur la route de Puerto Triunfo. La chambre est très basique et petite mais il y a tout ce dont j’ai besoin et le vélo peut y rentrer. Le prix est de 20 000 Pesos pour « un rato » (un certain temps pas forcément pour dormir) et de 30 000 pesos pour une nuit complète. Je ne cherche pas ailleurs car la chambre et le prix de 30 000 Pesos me conviennent. L’emplacement me fait aussi gagner les quelques kilomètres qu’il restait a faire jusqu’à Puerto Triunfo et qu’il aurait fallu refaire en sens inverse demain matin. Il n’y a pas de wifi à l’hôtel et je ne capte que la 2G. J’ai posé la question à un homme qui a insisté pour que je boive avec lui un verre d’alcool et qui doit être le mari de la patronne. Il m’a dit que normalement il capte la 4G mais parfois il y a des problèmes avec le réseau et c’est le cas aujourd’hui.

Le soir je dine au restaurant d’une soupe de riz frijoles pour 3000 Pesos. J’ai négocié le prix car elle voulait au départ me faire payer 5000 Pesos alors que c’est le prix de la soupe avec dedans du poisson ou des tripes dont je ne voulais pas. J’avais une base de prix car j’ai payé 3000 Pesos hier pour une soupe avec du riz et du poulet. Le prix devait d’ailleurs être correcte car la très sympathique petite serveuse m’a offert un verre de limonada.  Cela ressemble à de l’eau et du sirop d’orange.

J04 - samedi 08 janvier 2022 – Puerto Triunfo – San Luis

Distance parcourue :  63,63 Km - Moyenne :  8,31 Km/h

Dénivelé montant : 1716 m - Pente montante Maxi :  8 %

Dénivelé descendant :  809 m - Pente descendante Maxi :  8 %

Altitude départ : 159 m - Altitude arrivée : 1066 m - Altitude Maxi : 1068 m

Heure de réveil : 6h50 - Heure de départ : 7h36 - Heure d'arrivée : 18h15

C’est la fête à San Luis et tous les hôtels que j’ai visités sont complet. Le patron du dernier hôtel que j’ai visité m’a proposé une chambre chez un de ses copains qui habite en face. C’est une grande pièce avec un matelas par terre. Je peux accéder à la salle de bains et à la cuisine et même boire toute la nuit avec la bande de copains si je veux. Le propriétaire des lieux a fixé le prix à 50 000 Pesos. Je n’ai pas de référence pour ce type d’hébergement mais cela fait environ 11 Euros et je ne discute pas pour essayer d’économiser quelques Euros. L’hébergement est Carrera 12 – San Luis – Colombia.

J’ai planifié un parcours avec beaucoup de dénivelé et un peu long pour aujourd’hui alors je prends la route un peu plus tôt que d’habitude. Jusqu’au kilomètre 30 environ le parcours est en montées et descentes pas trop pentues ni trop longues. Il y a aussi beaucoup d’hôtels sur cette première partie de parcours.

Je fais une halte à Doradal, au kilomètres 12 environ, pour prendre le petit déjeuner. La ville est très touristique et il y a beaucoup d’hôtels et de restaurants. Elle est aussi très encombrée avec beaucoup de bouchons. La route qui traverse la ville n’est pas en très bon état et il n’est pas facile de se faufiler entre les voitures. Je choisis donc de pousser le vélo sur les trottoirs. Ça avance aussi vite et je peux plus facilement regarder les restaurants. Tous se ressemblent un peu et les gens mangent majoritairement des soupes. Ceci me convient et je m’installe à une terrasse pour prendre mon petit déjeuner avec une soupe et une boisson qui va avec. Pour la boisson il y a le choix entre la limonada (eau et sirop d’orange) et un chocolat. Je choisis le chocolat.

Je cherche ensuite un distributeur de billets pour regonfler un peu mon porte-monnaie.

J’ai perdu un peu de temps avec le restaurant et la banque mais je pense encore pouvoir être à San Luis avant la nuit.

Après le kilomètre 30 viennent les deux grosses difficultés du jour. Une première montée qui culmine à 909 mètres pour redescendre à 318 mètres. Au milieu de cette première montée je commence à recevoir quelques grosses gouttes. Je m’arrête à l’abri d’un arbre pour mettre un sac poubelle sur la sacoche de guidon pour la protéger de la pluie. Le sac poubelle protège aussi le compteur VDO m4.1 qui n’est pas étanche. Je mets mon Kway et je profite de la pause imposée pour manger une orange. Il ne tombe à ce moment-là que quelques gouttes mais la grosse averse arrive juste lorsque je repars. Je roule une dizaine de minutes sous une pluie battante puis j’arrive sur une route sèche. Je pense que si je ne m’étais pas arrêté je n’aurais eu que les prémices de l’averse qui était très localisée. Cette bonne douche ne m’a pas beaucoup gêné non plus. Il faisait chaud et les vêtements mouillés ont très vite séché. Je fais ensuite ma pause de midi dans cette première montée. Le soleil est présent ici et le fils de la restauratrice me propose de mettre mon vélo « en la sombra » (à l’ombre) du toit d’un petit dépôt qui est à côte du restaurant.

Ensuite vient la descente rapide et facile et la deuxième montée commence aussitôt et ne se termine qu’à San Luis à l’altitude 1080 mètres environ. La route continue à monter après San Carlos et elle n’est plus goudronné sur une vingtaine de kilomètres après San Luis. Je ferai cette partie au-delà de San Luis demain.

Pour ce qui est d’aujourd’hui ce fut un parcours montagneux difficile mais dans un très beau cadre de verdure, de rivière limpide et de cascades. La route était moins large que celle d’hier avec le plus souvent une seule voie dans chaque sens avec une circulation assez dense jusqu’au carrefour de San Luis. Sur tout le parcours sauf après le carrefour de San Luis il a beaucoup d’hôtels, de restaurants et de la vie. Les deux principales difficultés avaient des pentes le plus souvent à 6%. Les sept derniers Kilomètres avant d’arriver à San Luis sont un peu plus pentues avec souvent de 7% et un passage à 8%.

Lorsque j’arrive à San Luis la fête bas son plein et il y a beaucoup de monde dans les rues. Je pousse donc le vélo pour faire le tour des hôtels. Les cinq que je visite sont complet mais le patron du dernier m’explique qu’il a un copain de l’autre coté de la rue qui a une pièce disponible dans laquelle il peut mettre un matelas. Je vais visiter et c’est très propre et correct. Le groupe de copains est installé à une table avec un bouteille d’alcool et aussi du lait. Je ne fais pas le difficile et je m’installe ici. Le vélo rentre sans problème dans la chambre. Après la douche les compères m’invitent à boire avec eux. Pour moi c’est beaucoup d’eau et très peu d’alcool. Pour eux c’est beaucoup d’alcool et un peu de lait.

Ce soir je capte bien la 4G mais c’est instable et je ne peux pas avoir Internet sur mon PC. Je suppose que avec le nombre de personnes qui sont à la fête le réseau 4G doit être saturé.

J05 - dimanche 09 janvier 2022 – San Luis - San Carlos

Distance parcourue :  35,71 Km - Moyenne :  6,43 Km/h

Dénivelé montant :  723 m - Pente montante Maxi :  11 %

Dénivelé descendant : 795 m - Pente descendante Maxi :  13 %

Altitude départ :  1066 m - Altitude arrivée :  954 m - Altitude Maxi :  1735 m

Heure de réveil :  8h30 - Heure de départ :  9h00 - Heure d'arrivée : 16h50

Gran Hôtel San Carlos – Callé 21 – San Carlos Colombia – Chambre pour une personne – salle de bain privative – Wifi – Parking couvert au sous-sol – distributeur eau chaude et froide à la réception – 35 000 Pesos

La fête à San Luis et le bruit qui va avec ne m’ont pas empêché de passer une bonne nuit. Je me réveille naturellement vers 8h30 ce matin. C’est un peu tard mais la journée d’hier a été dure et j’avais besoin de repos. La maison est ouverte mais je ne vois personne. Je fais mes préparatifs qui sont rapides car j’ai rentré le vélo dans la chambre avec les sacoches. En sortant par le couloir je passe devant une chambre ouverte qui est celle de mon hébergeur. Il est au lit occupé avec son téléphone et son petit chien est couché à ses pieds. Il me dit « hasta luego amigo » et je lui réponds la même chose.

Je commence à prendre la route de San Carlos mais les maisons deviennent rapidement plus rares et je n’ai pris mon petit-déjeuner. Je demande à des gens qui sont dehors s’il y a des restaurants plus loin. Il n’y en a pas et vu l’état de la route il est probable qu’il n’y en ait aucun sur le parcours. Je reviens donc vers la ville pour prendre un gros petit déjeuner composé d’un chocolat chaud, d’une « sopita » (petite soupe) et d’un plat avec riz, frijoles, salade, œuf et une cuisse de poulet. Avec ça et les quelques viennoiseries que j’ai dans mes sacoches je devrais pouvoir tenir jusqu’à San Carlos.

Je reprends la route et j’arrive rapidement au bout du goudron. Au début, sus quelques centaines de mètres, c’est un chemin pavé de grosses pierres. Ce n’est pas confortable ni roulant mais les pierres ne bougent pas. La situation se dégrade vite et sur les 22 kilomètres qui vont suivre ce sont des rochers et des pierres instables. Je parcours le portions les meilleures sur le vélo et le moins bonnes en poussant. Je pense avoir pousser le vélo sur un bon tiers de ces 22 kilomètres. Comme hier j’ai droit à une grosse averse. Je l’ai vu arrivé et j’ai eu le temps de m’équiper mais je suis alors sur une portion sans arbre qui font abris. J’avance donc d’une centaine de mètres pour me mettre à l’abris sous un arbre. J’aurai pu avancer sous la pluie mais avec l’expérience d’hier je me doutait que l’averse ne durerait pas plus de 10 minutes. C’est ce qui s’est passé et j’ai repris la route et je suis rapidement arrivé au point culminant. Le début de la descente étant dans le même état que la montée ma vitesse de descente n’est guère supérieure à celle de montée et je dois parfois passer à pied des passages avec risques de chutes. Ensuite le chemin devient plus chemin de terre battue et l’avance est plus rapide. Enfin il débouche sur une belle route qui descend sur San Carlos. Il y a quelques petites remontées sur la fin du parcours mais c’est globalement descendant et cette dernière dizaine de kilomètres font remonter un ^peu la moyenne.

Il y a des travaux à San Carlos et la plupart des routes que suit ma trace sont barrées. Je peux quand même passer en vélo ou à pied alors je suis ma trace car je l’ai faite passer devant des hôtels et je ne me souviens plus exactement où ils sont alors pour ne pas en rater je suis ma trace. Je ne m’arrête pas au premier hôtel qui a une grande piscine avec de la musique et beaucoup de bruit. Je me renseigne à l’hôtel colonial qui a des chambres pour une personne à 35 000 Pesos mais elles sont toutes prises jusqu’à mardi. J’ai plus de chance au « gran hotel » qui a aussi des chambres pour une personne à 35 000 Pesos et il y en a au moins une qui est libre. Il y a un grand parking au sous-sol de l’hôtel et j’y laisse mon vélo. La chambre est petite mais fonctionnelle avec une bonne literie et très propre.

J06 - lundi 10 janvier 2022 – San Carlos – San Rafael

Distance parcourue :  44,28 Km - Moyenne :  10,02 Km/h

Dénivelé montant :  766 m - Pente montante Maxi :  10 % (15% dans la ville de San Rafael)

Dénivelé descendant :  758 m - Pente descendante Maxi :  7 %

Altitude départ :  994 m - Altitude arrivée :  1 002 m - Altitude Maxi :  1 059 m

Heure de réveil :  9h10 - Heure de départ :  10h13 - Heure d'arrivée : 16h00

Hôtel (pas de nom) - Carrera 19 (angle Callé 19) – chambre double – salle de bain commune (x2) avec douche chaude – Wifi – 30 000 Pesos pour une personne – L’hôtel est au premier étage et n’a pas de garage mais l’escalier est facile et j’ai été autorisé à mettre le vélo dans la chambre.

Je me réveille un peu tard ce matin mais je peux me permettre cela car l’étape du jour est un peu montagneuse mais courte. Je pars aussitôt mon vélo équipé et je quitte la ville sans prendre le petit car je ne vois aux terrasses des restaurants que des gens qui boivent un café et je veux éviter le café car je soupçonne ce breuvage de favoriser les crampes. Je ne résisterai probablement pas jusqu’à la fin du voyage, et ce serai dommage de ne pas goûter au café colombien, mais pour l’instant je n’en ai pas bu.

Le début du parcours est, comme l’ensemble du parcours, vallonné mais principalement descendant sur les 20 premiers kilomètres. Dans cette première partie il y a un commerce isolé qui fait restaurant. Lorsque j’y arrive il y a un bus colombien qui est arrêté sur le parking et tous les passagers achètent des boissons ou des glaces et font aussi une petite visite aux toilettes. Le cadre est agréable et j’attends que les deux dames qui s’en occupe ait terminé avec les passagers du bus qui sont plus pressés que moi. Aussitôt les passagers du bus satisfaits la dame la plus âgées prend ma commande et se met à la cuisine. Elle me fait du riz, salade, avocat, une saucisse et un verre (j’aurai droit à deux verres) de « limonada » pour 8 000 Pesos. Il y a une belle vue sur la campagne depuis le restaurant et je prends mon temps.

Après le kilomètre 20 vient une montée avec un peu plus de 200 mètres de dénivelé montant. La pente n’est pas régulière et il y a de parties plates et descendantes les pourcentages de pente montante sont parfois entre 7 et 10%. Comme les jours précédents j’ai droit à une grosse averse dans cette montée. Je me suis arrêté dès les premières gouttes sous un arbre dont le feuillage débordait bien sur la route. La route est restée sèche quelques minutes avant que les feuilles égouttent. Cet abri imparfait m’a laissé le temps de recouvrir la sacoche de guidon et le compteur d’un sac plastique et d’enfiler mon kway. Je suis sous une petite pluie lorsque le plus gros de l’averse était passé. Comme les jours précédents une quinzaine de minutes plus tard j’arrivais sur une route sèche. J’ai encore pensé que si j’étais parti un peu plus tôt ou si j’avais moins traîné en route j’aurai évité cette averse mais plus loin j’ai rencontré une route détrempée qui est le signe d’une averse récente. Les averses sont peut-être très localisées dans cette région mais chacun à droit à sa part d’eau du ciel à des moments différents. Il faut donc être très chanceux pour ne pas être à un moment de la journée à un endroit où il pleut.

Après avoir atteint son point haut la route est encore un peu vallonnée mais les pentes sont moins raides et pas longue. Avec une exception pour la ville de San Rafael dont certaines rues sont en très forte pente. Pour atteindre le centre-ville j’ai eu droit à quelques centaines de mètres à 17 %.

En rayonnant un peu autour du centre j’ai vu 7 ou 8 hôtels. Je ne me suis pas intéressé à l’hôtel « La Roca » pour lequel Google affiche un prix de 130 000 Pesos. Les autres étaient tous à l’étage avec un escalier pour accéder à la réception et aux chambres. Puisqu’ils avaient tous ce même inconvénient pour une personne en vélo comme moi je suis entré dans le dernier vu. Il n’y a pas de réceptionniste ou plutôt la réceptionniste faisait une chambre pour des clients qui venaient d’arriver. Lorsqu’elle est disponible je lui demande s’il y a une chambre pour une personne de disponible. Elle me montre la chambre à côté de la réception et me dit que le prix de cette chambre avec un occupant est de 30 000 Pesos. La salle de bain est partagée mais elle a l’eau chaude. Il y a aussi le wifi et je peux mettre le vélo dans la chambre, qui est assez grande pour cela, si je peux le monter à l’étage. Tout ceci est très bien et je réserve cette chambre et y installe mes bagages et mon vélo. Il y a aussi un accès direct à un petit balcon depuis la chambre. Le trousseau de clé contient trois clés, une pour ouvrir la porte de la chambre, une autre celle du balcon et la troisième pour ouvrir la grille qui est en haut du couloir pour le cas où il n’y aurait personne. La consigne pour demain matin s’il n’y a personne à la réception est de laisser les clés sur le bureau de la réception et de partir.

J07 - mardi 11 janvier 2022 – San Rafael - Guatapé

Distance parcourue :  30,43 Km - Moyenne :  6,48 Km/h

Dénivelé montant :  1085 m - Pente montante Maxi :  10 %

Dénivelé descendant : 185 m - Pente descendante Maxi :  11 %

Altitude départ :  1002 m - Altitude arrivée :  1902 m - Altitude Maxi :  1951 m

Heure de réveil :  7h50 - Heure de départ :  8h35 - Heure d'arrivée : 15h50

Hotel : Casakayam hostal – Villa Adriana – Vereda El Roble Sector Aeropuerto – 053847 – Colombia (c’est à environ 1,5 kilomètre de Guatapé – lit en dortoir – place pour le vélo à l’abri – wifi – douche chaude – eau du robinet potable – Café gratuit jusqu’à 11 heures du matin - 26 000 Pesos la nuit

Le choix de l’hôtel, pur hasard, était bon car il est à deux rues du centre et donc plus calme que ceux qui sont plus proches. Par ailleurs il y avait au moins deux autres chambres occupées mais je n’ai jamais vu personne, ni client ni réceptionniste mais comme toutes les clés nécessaires pour entrer dans l’établissement sont avec la clé de la chambre il n’y a aucun problème pour entrer à n’importe quelle heure la nuit. Je me réveille naturellement vers 8h30 et je prépare rapidement mes affaires puis je descends bagages et vélo sur le trottoir. Après avoir équipé le vélo je remonte pour déposer les clés sur le bureau de la réception et je prends la route. Je fais un tour de la place centrale pour voir si je peux manger mais comme hier je ne vois que des gens qui boivent du café. Je me dirige donc vers la sortie de la ville et passe devant un restaurant ouvert qui propose un petit déjeuner avec riz, œufs, tortilla et café ou chocolat pour 8000 Pesos. C’est parfait pour moi et c’est une bomme précaution car je ne trouverai aucun autre restaurant avant l’altitude 1885 mètres après 20 kilomètres de montée.

Je prends donc la route avec l’estomac vide. Je sais qu’aujourd’hui ce sera presque exclusivement montant mais le parcours ne fait qu’une trentaine de kilomètres et cela ne devrait pas être une journée trop difficile. Les premières pentes sont assez raides avec des passages à 10%. Ce sont des pentes acceptables avec les développements que j’ai - roue de 26 pouces, pneus largeur 1,75 pouces, plateau de 22 dents et gros pignon de 36 dents - un poids à transporter - vélo + sacoches + eau de 47 kilogrammes – et un cycliste de 66 kilogrammes. Ensuite les pentes les plus raides sont à 7 ou 8% avec beaucoup de passages peu pentus. Cette montée n’est donc pas très exigeante et j’arrive à un premier point haut à 1885 mètres d’altitude sans grande fatigue.

Il y a à cet endroit un petit commerce qui propose un peu de nourriture. Une saucisse et une empanada coûtent 3500 pesos et si on ajoute un chocolat chaud le prix passe à 5500 Pesos. Ce sera mon menu de 14 heure. La vue sur la montagne est très belle de cet endroit.

Je continue ensuite ma route qui longe souvent les grands lacs de Guatapé. Il y a encore des montées et des descentes mais elles ne sont pas longues. J’ai réservé un lit en dortoir dans un hôtel qui est isolé, accessible par un petit chemin à quelques distances de Guatapé (environ 1,5 kilomètres). Je fais donc une petite visite de la ville de Guatapé avant d’aller à mon hébergement. Nous sommes en semaine et il n’y a pas trop de monde mais cela reste un lieu très touristique. Je ne m’attarde pas trop car je reste la journée de demain ici et j’aurai tout le temps de visiter.

Le chemin qui conduit à mon hébergement est en travaux et il faut un peu se faufiler entre les bâtiments pour passer. L’hébergement a une clientèle plutôt jeune comme c’est souvent le cas dans ce type d’hôtel. La patronne et au moins deux personnes qui travaillent ici sont français et il n’y a donc pas de problème de compréhension. Il y a aussi beaucoup de française et français qui logent ici. L’accueil est sympa et la personne qui reçoit prend le temps de faire visiter les installations à chaque nouvel arrivant. Il y a un abri pour les vélos et motos. L’endroit est isolé mais je mets quand même mes deux antivols sur mon vélo.

Lorsque je suis installé et que j’ai pris la douche il tombe un petit crachin et la température a chuté à 19 degrés. Je suis bien installé ici avec un bon wifi et en bonne compagnie. Je n’ai pas trop envie de me mouiller pour aller manger en ville. J’aurai dû acheter de quoi manger ce soir et demain matin lorsque j’étais à Guatapé mais je ne l’ai pas fait. L’hôtel vend quelques bricoles pour manger et boire. Je prends trois œufs que je vais faire cuire dans la cuisine équipée qui est à disposition des clients et une bière. Il me reste une petite viennoiserie et deux oranges dans les sacoches. Cela devrait être suffisant pour ce soir.

Commentaires

  • Jacqueline Romarin
    • 1. Jacqueline Romarin Le 11/01/2022
    Cc Jean Marie,
    Beaux paysages. On suit tes aventures un peu difficiles parfois.
    Cette aventure nous aurait plu.
    Il vaut mieux les averses que le vent
    Bises
  • PAUL MASSARD
    • 2. PAUL MASSARD Le 10/01/2022
    tout se passe bien bravo et courage.
    Soit prudent
  • Pascal.D
    • 3. Pascal.D Le 10/01/2022
    Salut Jean-Marie
    Merci pour tes photos et bon courage vue l'état de certaines routes.
  • Jacqueline Romarin
    • 4. Jacqueline Romarin Le 09/01/2022
    Bon courage, tu as l air de bien commencer ton voyage.
    Ici en Espagne, il pleut
    Bises
  • Pascal.D
    • 5. Pascal.D Le 07/01/2022
    Salut Jean-Marie et bien bon courage avec toutes ses dénivelées, heureusement le temps semble correcte, ici on gèle cette semaine avec quelques flocons.

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