Colombie - 13

J81A-samedi 26 mars 2022-BogotaHotel-BogotaDécathlonPlazaClaro

Distance parcourue : 15,42 Km - Moyenne : 11,18 Km/h

Dénivelé montant : 58 m - Pente montante Maxi : 2 % (11% parking Plaza Claro)

Dénivelé descendant : 58 m - Pente descendante Maxi : 2 % (7% parking Plaza Claro)

Altitude départ : 2585 m - Altitude arrivée : 2585 m - Altitude Maxi : 2588 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 11h20 - Heure d'arrivée : 14h30

Hôtel Casa Sabelle – Calle 32a # 20 – 13A – Bogota (Cundinamarca) – L’hôtel est une maison sur rdc et étage avec une cour fermée) – Chambre (plutôt petite) avec lit double au rez de chaussée et fenêtre qui ouvre sur la cour fermée par des grilles – Salle de bain privée avec douche chaude – Wifi – Vélo dans la cour fermée devant la fenêtre de la chambre – 50 000 Pesos la nuit pour la chambre occupée par une personne.

Je n’ai pas de programme précis pour aujourd’hui mais il me faut un carton pour emballer le vélo pour le retour en France le mercredi 30 mars. J’ai donc regardé hier soir sur Google maps où il y avait des magasins de vélo. A 6 kilomètres (direction nord nord est) de l’hôtel il y a plusieurs magasins contigus dont un magasin Giant. En 2020 j’avais acheté un carton qui convenait parfaitement dans un magasin Giant à Mexico. Il y a aussi deux magasins Décathlon, « Plaza Claro » et « El Eden » à peu près à la même distance de l’hôtel mais direction nord nord ouest. J’avais récupéré carton que j’ai utilisé pour emballer le carton pour le voyage aller chez Décathlon à Roanne. J’ai fait toutes les traces pour aller à ces trois endroits hier soir.

Je traine un peu à l’hôtel ce matin et prends le petit déjeuner avec un avocat, des fruits et des viennoiseries achetés hier. Je pars de l’hôtel vers 11h20 en direction du magasin Décathlon Plaza Claro. C’est à environ 7,5 kilomètres. Il n’y a pas trop de circulation et il y a souvent des pistes cyclables et aussi beaucoup de cyclistes sportifs ou utilitaires. J’arrive sans problème au grand centre commercial « Plaza Claro » dans lequel se trouve un magasin Décathlon. Il y a aune piste cyclable qui fait le tour du centre commercial et je la suis pour trouver le parking. C’est un parking souterrain qui est payant pour les motos et voitures mais gratuit pour les vélos. Il faut quand même prendre un ticket en entrant pour faire ouvrir la barrière automatique. Je cherche ensuite le parking vélo et moto. Il est tout au fond dans un coin et les entrées et sorties sont surveillées par un jeune homme qui fait son travail très sérieusement. Il commence par me demander si j’ai un antivol pour le vélo. J’en ai un et je le lui montre. Il y a des « râteliers » pour suspendre les vélos mais il me le fait mettre dans un coin ou il l’a en vue. Il vérifie que le cadenas est bien fermé et me prends en photo avec le vélo.

Il y a un escalator et un ascenseur pour monter au niveau du centre commercial. Le magasin décathlon est sur deux étages mais les vélos sont au rez de chaussée. Je demande à un vendeur s’il a des cartons de vélo. Il me conduit vers un autre jeune homme qui travaille à l’atelier. Il comprend tout de suite ce que je veux et prend un mètre de couturière et me dis de la suivre. Je le suis jusqu’à l’entrée d’un dépôt où il entre en me disant de l’attendre. Il revient rapidement avec un carton. On le mesure et il fait environ 178 x 110 x 20 cm alors que mon carton pour le voyage aller ne faisait que 155 x 85 x 24 cm. Il dépasse aussi les dimensions maximales autorisées pour les bagages encombrants qui de 300 cm maximum (longueur + largeur + hauteur). Air France vend des cartons qui font 175 x 86 x 21,5 cm et je peux facilement ramener le carton décathlon à des dimensions assez proches juste en le recoupant en hauteur. Le garçon m’aide à Plier le carton et le scotch pour que je puisse le transporter facilement. Le carton est fourni gratuitement et il refuse tout paiement. Il me faut aussi du scotch et une jeune vendeuse du magasin m’a dit qu’il y en avait au premier étage dans un magasin qui s’appelle « Dollarcity ». Je monte donc à l’étage et trouve du scotch d’emballage dans le magasin « Dollarcity ».

Je reviens au parking où mon vélo m’attends et je commence à attacher le carton sur le porte bagages. Le coin est un peu en retrait et le gardien veut que je le fasse dans un endroit plus à sa vue et que je l’appelle lorsque j’aurai terminé. Lorsque le carton est attaché correctement sur le vélo le gardien est occupé avec des motos qui entrent. Je l’attends et il me fait signe de ne pas partir mais un autre jeune homme qui surveille l’ensemble du parking debout sur deux roues motorisées ma dit que je peux y aller. J’ai deux informations contradictoires et j’attends qu’ils se mettent d’accord. Le gardien du parking à vélo me dit finalement d’y aller mais je pense qu’il a oublié quelque chose car j’ai vu qu’il poinçonnait les tickets des vélos. C’est sans doute ce qui fait reconnaitre à la caisse automatique qu’il s’agit d’un vélo et qu’elle peut valider le ticket sans paiement. Je vais à la caisse automatique et passe mon ticket sous le lecteur Un écran affiche vélo = 0 pesos - moto = 3 500 pesos mais je ne vois rien pour valider l’option vélo. Je vais donc vers la barrière de sortie mais mon ticket ne la fait pas ouvrir. Elle affiche juste un message qui dit de passer à la caisse. Il y a une dame devant des barrières qui sont peut-être une sortie de secours. Je vais vers elle et lui explique mon problème. Elle abandonne pour un instant la surveillance des barrières et me conduit à un guichet avec une opératrice. Je lui donne mon ticket et elle me dit 3 500 Pesos. La dame des barrières est toujours ici et elle intervient pour dire que je suis à vélo et que c’est gratuit. Je récupère le ticket qui ouvre enfin la barrière.

Avec le recul je pense que cela aurait été plus simple d’aller vers les autres magasins de vélo qui sont plus petits et n’ont pas besoin de parking surveillé.

J’ai attaché le carton en travers du porte bagage et sa grande largeur est parfois un peu gênante mais j’arrive jusqu’à l’hôtel sans problème. Je fais un arrêt pour déjeuner dans un petit restaurant quelques centaines de mètres avant d’arriver à l’hôtel.

Je mets le carton et le scotch dans un coin de la chambre. Je modifierai la forme du carton demain ou lundi.

J81B-samedi 26 mars 2022-BogotaHotel-BogotaPlazaBolivar

Dénivelé montant : 54 m - Pente montante Maxi : 5 %

Dénivelé descendant : 54 m - Pente descendante Maxi : 7 %

Altitude de départ : 2585 m - Altitude arrivée : 2585 m - Altitude Maxi : 2635 m

Heure de départ : 15h15 - Heure d'arrivée : 17h45

Hôtel Casa Sabelle – Calle 32a # 20 – 13A – Bogota (Cundinamarca) – L’hôtel est une maison sur rdc et étage avec une cour fermée) – Chambre (plutôt petite) avec lit double au rez de chaussée et fenêtre qui ouvre sur la cour fermée par des grilles – Salle de bain privée avec douche chaude – Wifi – Vélo dans la cour fermée devant la fenêtre de la chambre – 50 000 Pesos la nuit pour la chambre occupée par une personne.

Après une pause d’une trentaine de minutes à l’hôtel je repars en direction du quartier de la « Candelaria » qui est le quartier le plus animé de Bogota et où se trouve la place Bolivar, le musée Botero, la casa Nariño (résidence officielle du président de la république) et d’autres monuments. Je n‘ai pas l’intention de faire de visite aujourd’hui et je veux juste voir le quartier.

Il n’y a qu’environ 3 kilomètres entre l’hôtel et le début de la zone animée. J’arrive d’abord sur un marché qui ressemble aux « puces » ou à un « vide grenier ». Plus loin ce sont des vendeurs de babioles en tout genre mélanger avec des spectacles de rue et des commerçants ambulants. Partout il y a foule et je préfère pousser le vélo car il y beaucoup de piétons et d’enfants sur la piste cyclable qui traverse ce marché. Les commerçants et les visiteurs sont moins nombreux sur la place Bolivar. Je fais ensuite un petit tour du quartier et quelques courses avant de rentrer à l’hôtel.

Le soir je retourne dans le même restaurant qu’hier soir pour y prendre la même chose : un hamburger avec des frites et un jus de « mora ».

J82-dimanche 27 mars 2022-Bogota Hotel – Aéroport(cyclovia) – Parque Bolivar – Petits magasins de vélo - Hotal

Distance parcourue : 36,36 Km - Moyenne : 11,06 Km/h

Dénivelé montant : 115 m - Pente montante Maxi : 2 % (8% passages surélevés)

Dénivelé descendant : 115 m - Pente descendante Maxi : 2 % (8% passages surélevés)

Altitude départ : 2585 m - Altitude arrivée : 2585 m - Altitude Maxi : 2594 m – Altitude mini : 2546 m

Heure de réveil : 8h15 - Heure de départ : 10h40 - Heure d'arrivée : 16h30

Hôtel Casa Sabelle – Calle 32a # 20 – 13A – Bogota (Cundinamarca) – L’hôtel est une maison sur rdc et étage avec une cour fermée) – Chambre (plutôt petite) avec lit double au rez de chaussée et fenêtre qui ouvre sur la cour fermée par des grilles – Salle de bain privée avec douche chaude – Wifi – Vélo dans la cour fermée devant la fenêtre de la chambre – 50 000 Pesos la nuit pour la chambre occupée par une personne.

Je me réveille vers 8h15 ce matin et je me lève aussitôt car certaines avenues de Bogota sont réservées aux vélos, marcheurs, Joggeurs, rollers et autres mayens de déplacement musculaires. Je ne sais pas quelles sont les avenues concernées mais j’ai l’intention de partir à vélo en direction de l’aéroport pour me faire confirmer que je n’ai pas besoin de test COVID pour rentrer en France via les Pays Bas. Avec un peu de chance une partie de mon parcours sera en cyclovia aujourd’hui.

Le ciel est encore très chargé ce matin mais il ne pleut pas et mon vélo qui n’est pas sous un abri n’est pas mouillé. Il n’au d’ailleurs pas encore été mouillé depuis que je suis à Bogota. J’ai acheté hier de quoi prendre un bon petit déjeuner dans la chambre avec le café qui est à disposition H24 à l’hôtel.

Je traine encore sur Internet et je quitte l’hôtel à 10h40. L’itinéraire normal est plutôt simple puisque l’hôtel est à une trentaine de mètres de l’avenida calle 32 qui débouche après 750 mètres de piste cyclable sur l’avenida El Dorado, ou « avenida calle 26 » mais cette avenue conduit tout droit à l’aéroport « El Dorado » de Bogota. L’itinéraire est facile mais je prends une autre route pour la tester et éviter une partie des trois premiers kilomètres de l’Avenida El Dorado sur lesquels il n’y a pas de piste cyclable et que j’ai parcourus hier pour aller au magasin Décathlon Plaza Claro. Ce n’est pas mieux et pour aller à l’aéroport mercredi je passerai au plus court.

Lorsque je débouche sur l’avenida El Dorado au kilomètre 3 environ (moins de 2 kilomètres si j’avais suivi l’itnéraire le plus court) je vois sur deux chaussées (2 voies dans chaque sens), qui sont normalement utilisées par les véhicules qui vont dans le sens opposé au mien, des cyclistes, des joggers, des marcheurs etc.. Je dois faire encore quelques centaines de mètres en compagnie des véhicules à moteur avant de trouver un passage pour rejoindre ces voies « cyclovia » du dimanche.

Il y a beaucoup de monde dont des enfants qui apprennent à faire du vélo ou à courir avec leurs parents et il faut rester vigilent. Il y a aussi des gens qui font du vélo avec un chien qui court à coté d’eux. Cette cyclovia du dimanche existe depuis longtemps à Bogota et l’organisation semble bien rodé. Il y a régulièrement des vendeurs de boissons ou de nourriture ou de pièces pour vélo et des points de réparation pour ceux qui ont un problème mécanique. Je n’ai l’occasion de passer que sur un passage surélevé mais je suppose que cela se passe de la même façon à chaque fois. Sur ces ponts enjambeurs les descentes permettent de prendre de la vitesse et une vitesse trop importante n’est pas souhaitable pour ce type de parcours où se trouvent mêlés des cyclistes confirmés et des débutants et des enfants. Il y a donc dans les deux sens des chicanes qui ne peuvent se franchir qu’à pieds et une personne qui demande aux cyclistes de traverser le pont en poussant les vélos.

La cyclovia se termine environ deux ou trois kilomètres avant l’aéroport mais il y a ensuite encore un peu de pistes cyclables qui ont la largeur habituelle. J’arrive à l’aéroport vers 11h40 et le vol KLM ne décolle qu’à 15h35. Pour ces longs vols les comptoirs d’enregistrement ouvrent généralement entre 3 heures et 3h30 avant le décollage. Je n’arrête devant la porte où il y a un panneau Air France (et d’autres compagnies). Comme je le craignais il y une personne qui filtre les entrées en vérifiant les passeports et la réservation ou la carte d’embarquement. Avant le COVID il y avait déjà des aéroports qui interdisaient l’entrée aux non voyageurs pour des raisons de sécurité et depuis le COVID cette pratique s’est presque généralisée. Je pose mon vélo dans contre une barrière et me dirige vers la dame qui est chargée de contrôler que les gens qui entre doivent bien prendre un avion dont l’enregistrement commence bientôt. Je lui montre ma réservation pour mercredi et lui dit que j’ai besoin d’une information pour les conditions COVID. Elle me dit qu’elle peut me laisser entrer si je fais vite en faisant le signe le signe de se couper la tête ce qui signifie sans doute qu’en me laissant passer elle ne respecte pas les consignes et risque sa place en cas de problème. J’attache mon vélo à la barrière et entre dans l’aéroport. L’enregistrement n’a pas commencé mais le vol est affiché sur les comptoirs et il y trois personnes avec le costume Air France. Je passe sous les barrières pour aller vers elles et leur montre ma réservation. La jeune femme qui me répond est formelle. Je n’ai pas besoin de test Covid. Elle me dit que je dois juste avoir mon passeport. La réponse me parait un peu légère car il faut au moins le certificat de vaccination Covid mais comme sans vaccination COVID je n’aurais pas pu entrer en Colombie elle a dû supposer que j’étais vacciné. Si ce qui dit le site Traveldoc.aero (site en lien avec Air France qui indique les conditions Covid (et autres documents tels que visa etc..) en fonction des trajets et de la nationalité des voyageurs) il faut aussi remplir le formulaire Colombien CheckMig. Traveldoc.aero ne parle pas du formulaire Européen DPLF mais ce document de traçage des contacts est obligatoire en France et dans d’autres pays européens. Il est cependant possible d’utiliser la version papier qui est fourni au moment de l’embarquement et récupéré au débarquement en France. Si le numéro de siège doit être indiqué ce formulaire ne peut être rempli que lorsque l’on a la carte d’embarquement en main.

La réponse est un peu légère mais elle confirme ce que j’ai lu sur le site Traveldoc.Aero et sur le site des Pays Bas. Je ne ferai donc pas de test COVID ce qui simplifie les choses car sino il fallait chercher un laboratoire qui fait les tests PCR ou une pharmacie qui fait les tests antigéniques, s’y déplacer et peut faire la queue et payer.

Je ne suis pas resté longtemps dans l’aéroport et je sors par la porte par laquelle je suis entré pour remercier la dame qui m’a laissé passer alors que je n’avais pas réservation pour aujourd’hui.

Je reprends l’avenida El Dorado en sens inverse sur environ 7 kilomètres et ensuite je prends sur la gauche en direction du parc Simon Bolivar. C’est un grand parc au centre de Bogota et c’est l’occasion d’y faire une petite visite.

C’est dimanche aujourd’hui et il y a beaucoup de monde dans le parc. Certains se promènent à pied ou en vélo, d’autres font de la barque et quelques-uns ont installé des tentes et piquenique sur l’herbe ou jouent au foot. Je n’ai vu qu’une partie du parc mais ce sont essentiellement des arbres et de l’herbe bien entretenue et sur laquelle il n’est pas interdit de marcher, jouer, manger, planter la tente (pas comme les beaux gazons que l’on a juste le droit de regarder).

Le carton que j’ai récupéré hier chez Décathlon est trop grand et il faut que je le modifie. Lorsque je suis au parc Bolivar je ne suis pas très loin de la rue où Google Street View montre beaucoup de magasin de vélo. C’est dimanche aujourd’hui mais la plupart des commerces sont ouverts 7 jours sur 7 en Colombie. Je prends donc la direction de cette rue et il y a en effet presque que des magasins de vélo et ils sont tous ouverts.

Je fais un premier passage pour repérer le magasin Giant (j’avais récupéré un carton Giant à mexico qui avait les bonnes dimensions pour mon vélo). Avant d’arriver au magasin Giant je vois un homme occupé à plier un carton pour un couple qui attend. Il y a un deuxième carton mais il est aussi réservé par le couple et, même si ce n’était pas le cas, il est trop petit (pas assez long et pas assez haut). L’homme vend les cartons 5000 pesos (environ 1,2 Euro) mais il ne travaille pas dans une boutique de vélo mais aide les automobilistes à se garer et à sortir du stationnement contre une petite gratification (c’est une activité courante en Colombie et dans beaucoup d’autres pays). Il met aussi de côté des cartons de vélo dont les magasins veulent se débarrasser et les vend lorsque l’occasion se présente. Il en a un autre de l’autre coté de la rue mais il est aussi trop petit.

Il y a trois cartons au fond du magasin devant lequel je me suis arrêté. Je demande au vendeur s’il les vend. Oui il les vend 10 000 Pesos (environ 2,50 Euro). Je suis le vendeur dans le magasin pour mesurer les cartons. Les deux premiers sont aussi trop petits mais le troisième fait à deux centimètres près les mêmes dimensions que celui que j’avais au voyage aller. Il est un peu abimé mais un peu de ruban adhésif le remettra comme neuf. Je paie le vendeur et sors avec le carton. Il y a des manchons en polystyrène pour protéger les tubes du vélo à l’intérieur. Ils peuvent servir et je les mets dans mon sac. Un fois enroulé ce carton est moins gênant en travers du porte bagage que celui de décathlon que faisait 25 cm de plus.

Je prends ensuite la direction de l’hôtel en cherchant des restaurants mais je n’en trouve pas à mon goût sur ma route. Les seuls que je vois sont des restaurants bar avec de la musique forte et des clientes et clients qui boivent de la bière et ont dû en boire beaucoup déjà car les bouteilles remplissent les tables. Ce n’est pas l’ambiance que je préfère et mon estomac peut encore attendre.

Je passe devant le restaurant où j’ai diné ces deux derniers soirs mais j’ai besoin de quelque chose de plus copieux que les hamburgers. Je passe devant l’hôtel sans m’y arrêter car il est presque 16 heures et certains restaurants arrêtent de servir « l’almuerzo » (le repas de midi) à 16 heures. IL y a un petit restaurant 500 mètres plus loin qui fait le repas complet (soupe, plat principal avec légumes viande et salade et un verre de limonada) à 10 500 pesos. C’est ce dont j’avais envie aujourd’hui. La soupe (soupe de riz avec un os et un peu de viande autour) est servie très rapidement et le plat principal arrive juste lorsque j’ai fini de manger la soupe.

Il est 16h30 lorsque j’entre à l’hôtel et je fais tout de suite un essai d’emballage du vélo. Je remets le carton en forme et démonte la roue avant, les pédale et le guidon du vélo. J’avais donné à Air France des dimensions 155 x 86 x 24 cm pour le carton que j’avais à l’aller mais il devait être un peu plus petit car j’avais dû démonter les porte bagages avant alors qu’avec celui que je viens de récupérer ce n’est pas nécessaire. Je démonte quand même les deux portes bidon qui sont sur la fourche avant pour éviter qu’ils ne soient abimés et ils ne sont plus nécessaire maintenant.

Je prépare ensuite mes sacoches de vélo avec tout ce qui va dans le bagage enregistré dans les deux sacoches arrière et les deux sacoches avant vides. Jusqu’à l’aéroport elles serviront à transporter le sac à dos, le sac plastique qui sera le bagage enregistré avec toutes les sacoches à l’intérieur, les outils pour préparer le vélo à l’emballage et les sangles et ficelles pour attacher les accessoires démontés sur le cadre du vélo.

J83-lundi 28 mars 2022-Visite à pieds-BogotaHotel-FuniculaireMonserrate-MuséeBotero-Hotel-(visite à pied)

Distance parcourue : 16,50 Km - Moyenne : 3,4 Km/h

Dénivelé montant : 676 m - Dénivelé descendant : 676 m

Altitude départ : 2585 m - Altitude arrivée : 2585 m - Altitude Maxi : 3179 m

Heure de réveil : 10h00 - Heure de départ : 12h00 - Heure d'arrivée : 19h45

Hôtel Casa Sabelle – Calle 32a # 20 – 13A – Bogota (Cundinamarca) – L’hôtel est une maison sur rdc et étage avec une cour fermée) – Chambre (plutôt petite) avec lit double au rez de chaussée et fenêtre qui ouvre sur la cour fermée par des grilles – Salle de bain privée avec douche chaude – Wifi – Vélo dans la cour fermée devant la fenêtre de la chambre – 50 000 Pesos la nuit pour la chambre occupée par une personne.

J’ai rempli hier soir en ligne le formulaire Colombien Checkmig et le formulaire Européen dPLF. J’ai déjà rempli le formulaire Colombien pour le voyage aller. Il est simple à remplir – Nom – Prénom – date de naissance - numéro de passeport – Nationalité – Numéro du vol – date du vol – aéroport de départ du vol – et cela ne prends pas beaucoup de temps. Pour beaucoup de pays Européens (tous sauf la France semble-t-il) le formulaire PLF de traçage des passagers est un formulaire papier à remplir par les passagers. Il est ensuite collecté par le personnel de la compagnie aérienne à l’arrivée dans le pays de destination. Le site traveldoc.aero (Air France) demande les points de départ et d’arrivée de chaque vol. Pour moi c’est donc Bogota Amsterdam et Amsterdam-Lyon. Il dit ensuite que tous les passagers doivent détenir un formulaire dPLF et ensuite que ceci s’applique à tous les vols au départ de la France. Je n’ai aucun vol au départ de France mais comme il est dit avant que tous les passagers doivent détenir ce formulaire je préfère le remplir. C’est moins simple que le formulaire Checkmig Colombien. J’avais déjà créé le compte il y a deux mois pour gagner du temps. La première chose surprenante est que la France est le seul pays qui demande de remplir ce formulaire mais on peut choisir beaucoup de langues européennes mais pas le français. Il faut donc faire avec l’anglais. Il y plus de questions mais certaines sont facultatives. Je n’aurai pas du dire « oui » à la question facultative « devez-vous séjourner ailleurs qu’à votre domicile dans les 14 jours suivant votre arrivée. Ceci semble poser un problème car ensuite les pages défilent en arrière lorsque l’on clique sur suivant. Il y a quand même un bouton « valider » et il semble que tout soit bon car j’ai pu télécharger mon dPLF.

Cette petite parenthèse est surtout destinée à expliquer que mon réveille tardif de ce matin à 10 heures est dû à un coucher tardif lui aussi à 2 heures du matin. Je n’avais rien prévu pour déjeuner ce matin et je me contente du café qui est à disposition à l’hôtel. J’ai décider de partir aujourd’hui à pieds à la Candeleria (c’est à environ 2,5 km), de monter à pieds au sanctuaire de Monserrate et de visiter ensuite un ou deux musées. Je traine un peu dans la chambre pour trier (ce qui est garder et ce qui est à jeter) ce que j’ai mis de coté hier soir en préparant mes sacoches pour le départ. Une chose en entrainant une autre je quitte l’hôtel vers midi.

Je prends le chemin le plus direct à pied pour aller jusqu’au départ du sentier qui monte à Montserrate. Je découvre Santa fé qui est un quartier assez neuf avec de belles avenues avec pistes cyclables, des universités et beaucoup d’étudiants. Je n’ai pas encore déjeuner et je m’arrête dans un restaurant chinois pour varier un peu le menu avec une grande assiette de spaghettis crevettes et viande et un peu de riz. Je continue ensuite jusqu’au départ du sentier en prenant mon temps. Lorsque j’y arrive il est 13h20. Il y a deux policiers, un homme et une femme, devant la porte et ils me disent que la montée ferme à 13 heures. Il n’y rien de grave pour moi car je peux visiter les musées aujourd’hui et revenir demain au sentier. J’aurai pu garder cette réflexion pour moi mais, heureusement, je dis ce que je pense au policier. La femme me dit « no mañana el sendero está cerrado por mantenimiento, miércoles» (pas demain le sentier est fermé pour entretien,  mercredi) et mercredi je serai à l’aéroport pour prendre l’avion et rentrer en France. Si le sentier est en entretien demain je ne pourrai même pas l’utiliser pour redescendre. Je suis donc les conseils de la policière et me dirige vers le funiculaire qui est à une cinquantaine de mètres du départ du sentier. Il y a aussi un téléphérique qui monte au Montserrate mais je n’ai pas vu de cabine sur les câbles. Il ne fonctionne peut-être pas aujourd’hui ou peut-être à d’autres heures. Je préfère de toutes façons le funiculaire malgré la pente impressionnante des rails et en plus le départ est très proche. Il y a un tarif pour la montée seule à 14 000 Pesos et un autre pour la montée et la descente à 23 500 pesos. Il y a une réduction pour les « seniors » (plus de 62 ans) mais seulement pour le ticket aller et retour qui passe pour eux à 19 500 Pesos. Le dimanche c’est tarif réduit avec montée seule à 8 000 Pesos et montée et descente à 14 000 Pesos (11 000 Pesos pour les seniors). Je prends un billet « un solo trayecto » (un seul trajet qui est donc la montée) à 14 000 Pesos. Les premières personnes qui ont leurs commence à embarquer lorsque j’achète mon billet. J’ai de la chance, il reste de la place et j’embarque sans aucune attente. La montée est assez rapide et moins impressionnante que je ne l’imaginais. C’est peut-être aussi qu’étant dans les derniers à embarquer je me suis placé là où il restait de la place et les places les plus impressionnantes, à l’arrière face au vide et à l’avant face à la montagne, sont prises. Je suis donc au milieu et je vois surtout des personnes debout autour de moi.

Pour en savoir plus sur le funiculaire de Montserrate :

https://www.tiqets.com/fr/activites-attractions-bogota-c81/billets-pour-monserrate-p1003913/

Horaires et tarifs : https://monserrate.co/horarios/

Le chemin qui relie l’arrivée du Funiculaire et la « basilica sanctuario del señor de Monserrate » est un chemin de croix dans une belle nature verdoyante. Les différentes stations sont représentées pas des statues de bronze. Du sanctuaire la vue sur la gigantesque ville de Bogota est magnifique bien que l’on ne la voie pas dans sa totalité car la vue n’est pas à 360° et les limites de la ville suivent les contours de la montagne qui en cache toujours une partie. Le chemin monte encore un peu vers des commerces et restaurants. On peut goûter ici, et surement ailleurs en Colombie mais je ne l’ai pas vu, une tisane à la Coca et aussi acheter des feuilles de Coca ou d’autres produits à base de plantes.

Après avoir fait le tour du site je prends le sentier pour redescendre en ville. Le mot sentier ne convient pas vraiment à cette voie qui est pour une petite partie un large chemin de pierre cimentée et pour la plus grosse partie d’escaliers eux aussi en pierres cimentées. Tout est bien sécurisé, propre et entretenu. Le seul petit risque est de glisser car certaines pierres sont un peu glissantes. Entre le sanctuaire et le bas du sentier il y a 2 350 mètres. J’arrive sans problème en bas après une agréable balade dans la nature.

Il n’est pas tard et je prends la direction du musée Botero qui n’est pas loin. Chemin faisant je traverse la joli petite place « parque de los periodistas Gabriel Garcia Marques ». L’entrée au musée Botero est gratuite. Il faut juste montrer le certificat de vaccination COVID et le passeport. Les dessins et peintures de Fernando Botero représentent presque tous soit des personnages très ronds (très en chair) soit des fruits. Les sculptures de bronze représentent aussi des personnages bien en chair avec parfois des animaux. Le musée possède aussi des œuvres, sans doute mineures, d’autres artistes. Il y a aussi dans un musée des monnaies et d’autres salles dédiées à d’autres thèmes. Comme c’est le cas pour la plupart des musées il faudrait y passer beaucoup de temps pour tout voir et comprendre.

Il fait presque nuit lorsque je sors du musée Botero et je prends la direction de l’hôtel en passant pas la place Bolivar. C’est encore animé mais beaucoup moins que samedi. Je fais quelques détours pour trouver des commerces ouverts et acheter un quelques fruits.

Il est 20 heures lorsque j’arrive à l’hôtel. Je pose mon sac et ressors pour diner au restaurant le plus proche avec encore un hamburger avec des frites et un jus de « mora ».

J84-mardi 29 mars 2022-Bogota visite à pieds musée national de Colombie et musée de l’Or

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 11h00 - Heure d'arrivée : 19h45

Hôtel Casa Sabelle – Calle 32a # 20 – 13A – Bogota (Cundinamarca) – L’hôtel est une maison sur rdc et étage avec une cour fermée) – Chambre (plutôt petite) avec lit double au rez de chaussée et fenêtre qui ouvre sur la cour fermée par des grilles – Salle de bain privée avec douche chaude – Wifi – Vélo dans la cour fermée devant la fenêtre de la chambre – 50 000 Pesos la nuit pour la chambre occupée par une personne.

Je me réveille vers 8h30 ce matin. J’ai prévu la visite de deux musées aujourd’hui, celle du musée national de Colombie qui est à environ 500 mètres de l’hôtel et celle du musée de l’Or qui est à environ 3 kilomètres. Comme hier je ferai ces visites à pied. Je prends le petit déjeuner dans la chambre et je traine un peu sur Internet avant de partir vers 11 heures.

J’arrive rapidement au musée national de Colombie. Il faut montrer le certificat de vaccination et ouvrir le sac à dos pour que l’agent de sécurité vérifie, très sommairement, qu’il ne contient pas d’arme ni d’objet dangereux. Je me dirige vers la caisse. Le prix de l’entrée est de 4 000 Pesos (moins d’un Euro) et gratuit pour les personnes de plus de 62 ans. Je ne sais pas si la gratuité pour personnes âgées s’applique ou non aux étrangers et comme le prix est bas je n’ai pas l’intention de poser la question. J’ai préparé l’argent mais lorsque mon tour arrive la caissière me tend un billet gratuit en me disant « es gratis para personas meyores » (c’est gratuit pour les personnes âgées). Elle ne m’a pas demandé de pièces d’identité pour vérifier mon âge. La personne qui filtre les entrées à vue ma date de naissance mais elle est loin de la caisse et je n’ai pas vu les deux personnes se parler. Je ne me faisais pas trop d’illusion à ce sujet mais maintenant je n’ai aucun doute sur le fait que mon aspect corresponde à mon âge.

Le musée national de Colombie retrace l’histoire du pays avec des objets datant de l’époque précolombienne ou plus récent, des représentations des personnes qui ont marqué l’histoire du pays, des peintures et d’autres œuvres d’art. La visite est intéressante et j’ai trouvé la présentation moins austère que celle du musée Botero.

Pour en savoir plus sur ce musée : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_national_de_Colombie

https://sitesavisiter.com/musee-national-de-colombie

https://museonacional.gov.co/colecciones/google/Paginas/default.aspx

Il est 13h30 lorsque je sors du musée national de Colombie. Je prends la direction du musée de l’Or. Il y a quelques restaurant sur le parcours et j’en profite pour me restaurer. Le filtrage à l’entrée du musée de l’Or est identique à celui du musée national de Colombie (certificat de vaccination covid et contrôle du sac à dos). C’est également rapide et c’est une jeune femme qui tient cette fonction. Je me place dans la file de la billetterie et elle vient se déplace pour me dire que c’est gratuit pour les personnes âgées. Il n’y a personne ici pour contrôler si les gens ont payé ou non et il serait facile de tricher. Ce n’est pas mon intention et ce musée propose un audio guide en plusieurs langues dont le français. L’entrée est à 4 000 Pesos (gratuite pour moi qui ait plus de 62 ans). L’utilisation de l’audioguide coût 8 000 Pesos (moins de 2 Euros) et il y a un « deposit » (caution) de 20 000 Pesos qui sont rendu lorsque l’on rend l’appareil en quittant le musée. Pour obtenir l’audioguide il faut aussi inscrire son nom et son numéro de téléphone sur une registre.

Le musée de l’Or est grand. Il y a un texte de l’audioguide pour chaque vitrine et parfois même pour un objet particulier. Le début de la visite retrace l’histoire humaine à travers les âges et donne quelques datent pour le début de l’utilisation des métaux dans chaque partie du monde. Les objets, pour la plupart en Or, qui sont présentés ont été façonnés par des groupes amérindiens qui vivaient sur le territoire qui est aujourd’hui la Colombie. Pour les amérindiens l’Or n’avait pas de valeur marchande mais une grande valeur symbolique car ce métal jaune brille à la couleur du soleil et brille comme lui. Il servait donc d’ornement pour les élites politiques et religieuses. Des objets en Or étaient aussi fabriqués pour faire des offrandes qui étaient cachés dans la nature ou jeter dans les lacs par les chamanes. L’audioguide donne beaucoup d’explication sur la fonction et la forme des objets présentés. Les croyances de ces peuples étaient très éloignées des nôtres mais certains groupes amérindiens partagent encore ces rites et croyances.

Pour en savoir plus sur le musée de l’Or de Bogota : https://www.voyage-colombie.com/arts-culture/musee-or

https://www.heleneetlacledeschamps.fr/destinations/amerique-du-sud/colombie/musee-de-lor-bogota/

https://www.banrepcultural.org/bogota/museo-del-oro

Je quitte le musée de L’or de Bogota vers 17 heures et je profite de ces dernières heures qu’il me reste en Colombie pour visiter les étals des vendeurs de rues et les boutiques de souvenirs qui ne manquent pas dans le quartier de la Candelaria.

Je rentre à l’hôtel vers 19h45 après avoir acheté un hamburger à un étal de rue. Je n’aurai ainsi pas à ressortir ce soir pour diner.

Le voyage en Colombie s’achève. Demain je ferme la boucle en faisant les derniers kilomètres à vélo (12 kilomètres environ) avec le trajet de l’hôtel « Casa Sabelle » jusqu’à l’aéroport.

J85A-mercredi 30 mars 2022-Bogota Hotel Casa Sabelle-Bogota aéroport El Dorado

Distance parcourue :  12,82 Km - Moyenne : 12,51 Km/h

Dénivelé montant : 22 m - Pente montante Maxi : 3 % (8% enjambeurs)

Dénivelé descendant : 56 m - Pente descendante Maxi : 3 % (8% enjambeurs)

Altitude départ : 2585 m - Altitude arrivée : 2551 m - Altitude Maxi : 2585 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 9h30 - Heure d'arrivée : 10h40

Ce matin je me réveille une première fois vers 6 heures. C’est trop tôt mais 10 heures ce serait trop tard. Je somnole donc encore un peu jusqu’à 7h30. Après la douche et un petit déjeuner avec deux bananes et une grosse mandarine je prends la douche et termine la préparation des bagages. Je quitte l’hôtel vers 9h30 à vélo en direction de l’aéroport El Dorado. J’ai oublié de prendre une photo du vélo chargé mais il est comme d’habitude avec les quatre sacoches et la sacoche de guidon avec en plus le carton enroulé sur le porte bagage arrière en travers des sacoches. Le chargement est stable et le vélo est aussi maniable que sans le carton.

Il y a environ 750 mètres de pistes cyclable entre l’aéroport et l’Avenida El Dorado. Ensuite jusqu’au kilomètre 5,8 environ il y a aussi une voie pour les vélos sur la droite de l’avenue. Comme le trottoir, qui est parfois partagé avec la voie vélo avec priorité aux piétons, cette voie vélo coupe des rues qui viennent se greffer sur l’Avenida mais la voie vélo et piéton est souvent prioritaire sur les rues. Au kilomètre 5,8 il faut prendre un enjambeur avec rampe faisable en vélo et descendre sur la voir cyclable qui est, jusqu’au kilomètre 10,6 entre les 2 chaussées qui vont vers l’aéroport et le 2 chaussées qui s’en éloignent. Sur cette partie il y a quelques passages souterrains et quelques enjambeurs mais ils sont dédiés aux vélos et distants et bien séparés des chaussées pour véhicules à moteur. Il n’y a qu’un seul endroit ou la voie vélo coupe un « ritorno » peu utilisé et avec un stop pour les vélos. Il n’y a pas de piste cyclable sur les deux derniers kilomètres mais c’est la route qui va à l’aéroport et la circulation n’est pas dense.

Je m’installe un peu à l’écart devant la porte 7, qui est la plus proche des guichets d’enregistrement Air France, pour emballer le vélo est les sacoches. Le carton n’était déjà pas en très bon état lorsque je l’ai acheté mais au dépliage il n’est pas très fringant. J’ai deux rouleaux d’adhésif transparent eu autre, acheté au magasin Dollar City dans le centre commercial de Plaza Claro, qui est plus solide et qui cachera les quelques trous du carton. Après pas mal de tours d’adhésif j’arrive à redonner une forme et un aspect convenable au carton. La préparation du vélo est rapide car il y a peu de chose à démonter (la roue avant, les pédales, le dérailleur à laisser flottant sur la chaine et la potence pour mettre le guidon parallèle au cadre).

Les deux sacoches arrière pleines et les deux sacoches avant vides rentrent un peu difficilement dans le sac mais elles rentrent. J’entre ensuite dans l’aéroport en montrant ma réservation numérique et mon passeport. Il y a une banderoleuse et une bascule. Je pèse mes bagages. Le colis avec les sacoches pèse 22 kilogrammes et le carton avec le vélo 23,7 kilogrammes. C’est donc convenable.

Il est alors 12h25 et l’enregistrement est ouvert mais il n’y a pas de file d’attente. Je passe donc directement à un guichet. Le colis avec les sacoches passe sur le tapis de pesage qui indique 23,8 kg mais il est dans un bac et je suppose que l’opératrice déduit le poids du bac. Elle essaie de me faire banderoler le colis mais je lui montre les sacoches à l’intérieur et elle n’insiste pas. J’ai payé le retour du vélo à Lyon pour gagner du temps et j’ai un fichier PDF qui le prouve. C’est aussi compliqué et aussi long qu’à Lyon. L’opératrice est obligée d’appeler deux personnes pour entrer l’information dans le système. Elle étiquette le carton vélo sans le passer sur le tapis. Je vois ensuite sur l’étiquette qu’elle a mis un poids de 20 Kg. Elle m’annonce ensuite que pour les séjours de plus de 60 jours il y a une taxe de 99 000 Pesos (environ 24 Euros) à payer et que c’est la compagnie aérienne qui se charge de collecter cette taxe. Elle encaisse et me fait un reçu. Mon voisin de siège dans l’avion est dans la même situation que moi avec un séjour de plus de 60 jours et il a aussi payé cette taxe. Il me Il me reste à transporter, trainer car il n’y a pas de chariot à l’aéroport El Dorado de Bogota, le carton de vélo jusqu’aux bagages encombrants. IL n’y personne devant moi et c’est rapide.

Il reste à passer l’immigration et les contrôles de sécurité. C’est aussi rapide et sans problème. La porte d’embarquement n’est pas loin et il y a des sièges confortables pour attendre mais pas de prises de rechargement sous les sièges. Je n’ai pas déjeuner à midi et pris un petit-déjeuner léger ce matin. J’ai faim et soif. J’achète un sandwich et une bouteille d’eau. L’avion fait un stop d’une heure à Cartagena et je suppose que le repas ne sera servi qu’au moins une heure après le décollage de cette ville.

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