Colombie - 12

J76-lundi 21 mars 2022-PuenteNacional-Chiquinquira

Distance parcourue : 40,01 Km - Moyenne : 8,56 Km/h

Dénivelé montant : 1166 m - Pente montante Maxi : 8 %

Dénivelé descendant : 227 m - Pente descendante Maxi : 4 % (Court passage à 12 % dans Puente Nacional)

Altitude départ : 1625 m - Altitude arrivée : 2564 m - Altitude Maxi : 2649 m – Altitude mini : 1593 m

Heure de réveil : 8h20 - Heure de départ : 9h10 - Heure d'arrivée : 14h30

Hôtel : Hospedaje Chiquinquireno – Carrera 10 # 17-90 – Chiquinquira (Boyaca) – Hôtel avec réception et cour au rez de chaussée et chambres au rez de chaussée (x1 sans fenêtre) et au premier étage (escalier en bois) – Chambre au premier étage avec un lit double et deux lits simples – Salle de bain commune avec douche froide – Pas de wifi – vélo dans la cour à l’arrière de la réception fermée la nuit par une porte grillagée – 20 000 Pesos la nuit pour la chambre occupée par une personne.

Le village de Puente Nacional est calme et l’hôtel Colonial El Dorado l’est aussi. C’est un bâtiment de l’époque colonial avec toutes les pièces qui ouvrent sur la cour centrale où se trouve aussi la piscine. Les fenêtres n’ont pas de vitrage mais des volets en bois qui s’ouvrent et se ferment de l’intérieur et ne laissent passer que très peu de lumière lorsqu’ils sont fermés. Je me réveille un première fois vers 6h15. C’est trop tôt car le parcours prévu pour aujourd’hui est montagneux avec probablement un peu plus de 1000 mètres de dénivelé montant mais il est aussi court avec environ 40 kilomètres et la grosse montée se termine au kilomètre 25 environ. Les jambes répondent plutôt bien en cette fin de voyage et je pense pouvoir atteindre le point haut en quatre heures environ. Le profil montre la quinzaine de kilomètres restants avec des parties plates, des petites montées et des descentes plus longues. Cette dernière partie devrait donc être roulante (entre 12 et 16 km/h de moyenne). C’est donc un parcours qui est faisable en 5 heures environ et même en ajoutant 1 heure pour la pause déjeuner je peux attendre 9 heures pour partir.  Je repars donc dans le sommeil qui durera un peu plus de deux heures et aurait probablement duré plus encore si deux enfants n’avaient décidé d’utiliser la piscine pour nager et jouer.

Je me fais un gros petit déjeuner dans la chambre avec un gros avocat, deux bananes, trois viennoiseries et un verre de café qui est disponible à la réception. Je descends les sacoches, récupère le vélo et y charge les sacoches. Je prends la route vers 9h20. Une petite rue presque en face de l’hôtel permet de rejoindre un pont et une petite route qui se raccorde sur le grand axe 45A que je prévois de suivre au moins encore deux jours jusqu’à Zipaquira.

J’arrive rapidement sur la route 45A et, c’est une bonne surprise, la circulation y est moins importante qu’hier. La montée commence tout de suite. Le premier kilomètre n’est pas trop raide à 4 ou 5 % mais ensuite les pentes sont plus soutenues et très souvent entre 6 et 8 %. Il y a quand même quelques courtes parties plates et quelques rares très courtes descentes. C’est mieux ainsi car l’altimètre grimpe plus vite que lorsqu’il y a régulièrement de longues parties descendantes. Je fais un petit arrêt un peu après avoir passé l’altitude 2000 mètres pour prendre quelques photos. Il n’est pas encore 11 heures et je n’ai pas vraiment faim mais je profite de cette halte photos pour manger deux bananes et grignoter quelques biscuits. Je trouve que j’avance assez bien et l’idée est que ce petit casse-croute me permette d’arriver jusqu’à Chiquinquira sans faire de pause déjeuner. Le ciel est en effet assez variable et le ciel bleu alterne avec de gros nuages noirs. J’ai regardé la météo des principales villes jusqu’à Bogota et sur tout le parcours elle annonce 80 % de risque d’orage dans l’après-midi. Hier l’orage a éclaté à 15 heures mais cela ne permet pas de savoir à quelle heure il va pleuvoir aujourd’hui. Tout ce que je peux faire pour éviter la pluie et de ne pas trainer en route et trouver rapidement un toit à Chiquinquira.

Le reste de la montée est aussi agréable que le début. Je croise ou me fais doubler par beaucoup de cyclistes, en vélo de route ou en VTT mais sans chargement, et tous m’encouragent. Un couple en vélo de route qui est suivi par une voiture me double en m’encourageant comme les autres. Je pense que la femme m’a filmé de derrière et en me doublant car elle remet son téléphone dans la poche arrière de son maillot après m’avoir doublé. La voiture qui les suit s’arrête sur le bord de la route un peu plus haut et le conducteur court un moment à coté de moi en me posant des questions et en nous filmant. Il me propose aussi de l’eau et des biscuits mais j’ai tout ce dont j’ai besoin dans les sacoches. Il fait aussi moins chaud à cette altitude (Environ 34 °C à 2500 mètres d’altitude au soleil) et je ne ressens plus le besoin de boire frais. Ni d’ailleurs le besoin de boire du tout mais je transpire et je me force à boire quand j’y pense pour éviter les crampes.

Je ne m’arrête qu’une minute lorsque je crois être au point haut. En regardant le GPS le point haut est environ 1 kilomètre plus loin après un péage. Je continue donc jusqu’au vrai point haut du parcours qui est à 2649 mètres d’altitude où je fais un arrêt de deux ou trois minutes pour enlever mon maillot trempé de sueur et enfiler un pull polaire léger pour ne pas prendre froid dans les descentes et les parties roulantes qui suivent.

Comme prévu les 15 derniers kilomètres du parcours sont faciles. Il y a seulement quelques courtes montées entre 1 et 4 %. Le reste est plat ou descendant.

Je vais directement au centre-ville qui est la place de la belle basilique de Chiquinquira. Je m’y arrête un moment pour prendre quelques photos et regarder sur Google les commentaires des hôtels qui sont dans le quartier. J’ai déjà vu un hôtel avant d’arriver sur la place mais il était à l’étage avec un escalier plutôt étroit. Au moins de 100 mètres de la place il y a un hôtel économique « hôtel del rio » qui a de bons commentaires. J’y arrive rapidement mais il est aussi à l’étage avec un escalier et un recoin au rez de chaussée qui est assez grand pour le vélo. Il y a aussi un autre hôtel qui n’est pas indiqué sur Google de l’autre côté de la rue. C’est une maison de style colonial et on accède à la cour centrale par un étroit couloir. La réception et la cour sont au rez de chaussée. J’attache mon vélo dans la rue et je rentre pour prendre des renseignements. Une dame, qui doit être réceptionniste, femme de ménage et peut être patronne de l’hôtel, est au premier étage et occupée à faire le ménage. Elle me dit de monter. L’escalier est en bois et le sol du premier étage est en parquet ancien et peint. Il y a des chambres avec salle de bain partagée avec douche froide. Toutes les chambres du haut ont plusieurs lits mais le prix est fonction du nombre de personnes qui les occupent. Pour une personne la chambre coûte 20 000 Pesos. Il y a deux chambres avec salle de bain privée. Une avec deux lits au premier étage et une autre avec un lit au rez de chaussée qui est à 30 000 Pesos. La chambre du rez de chausée est petite et sans fenêtre alors que les chambres à 20 000 Pesos sont grandes et certaines ont des fenêtres qui ouvrent sur la rue. L’eau ne sera probablement pas très chaude à cette altitude mais il est tôt et le soleil rentre dans la chambre que j’ai visité au premier étage et ce sera parfait pour sécher le linge. Je m’installe donc dans une chambre à 20 000 Pesos avec toilettes partagées et douche froide. C’était le bon choix car l’eau n’est finalement pas trop froide.

Le soir je sors pour passer à une banque et retirer un peu d’argent. Il y a des distributeurs BBVA à moins de 200 mètres de l’hôtel. Comme pour les précédents retraits le distributeur n’a pas affiché de message indiquant des frais mais le ticket affiche une commission qui serait cette fois-ci de 2200 pesos (contre 9000 Pesos pour les deux retraits précédents). Lorsque je consulte mon compte ING le montant prélevé pour ce retrait est exactement celui qu’indique le site Mastercard sans frais.

Je vais ensuite visiter la basilique « Basilica Nuestra Señora de Rosario De Chiquinquira » (il y a une basilique qui porte le même nom au vénézula). Cette basilique est un lieu très visité par les Colombiens. Aujourd’hui il y a des gens dans la basilique mais ce n’est pas la grande foule. La cathédrale en elle-même est belle mais ce qui fait venir les gens ici est un tableau représentant la vierge Marie. Cette œuvre avait perdu ses couleurs et les aurait retrouvées miraculeusement le 26 décembre 1586 grâce aux prières d’une femme de la ville. Cette toile est exposée dans la basilique et elle est plutôt en nuance de gris qu’en couleur. C’est devant elle que le gens prient et se font prendre en photo.

Pour en savoir plus sur cette basilique : 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre_Dame_de_Chiquinquir%C3%A1

https://virgendechiquinquira.com/

Je fais ensuite quelques provisions pour la journée de demain et dine dans un restaurant du quartier.

J77-mardi 22 mars 2022-Chiquinquira-Ubate

Distance parcourue : 54,10 Km - Moyenne : 11,53 Km/h

Dénivelé montant : 299 m - Pente montante Maxi : 8 %

Dénivelé descendant : 303 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 2564 m - Altitude arrivée : 2560 m - Altitude Maxi : 2666 m

Heure de réveil : 8h20 - Heure de départ : 9h20 - Heure d'arrivée : 16h00

Hôtel La provincia – Carrera 7 # 11-67 – Ubate (Cundinamarca) – Hôtel avec réception au premier étage et chambres aux premier et deuxième étage – Grande chambre avec lit double au premier étage – salle de bain privée avec douche chaude – Wifi – Vélo dans la chambre – 43 000 Pesos la nuit pour la chambre occupée par une personne.

Je suis le seul client de l’hôtel cette nuit et c’est bien ainsi car les cloisons entre les chambres ne sont que des plaques de bois minces et je pense que l’on doit bien entendre les voisins et la télé s’ils la regardent. J’ai aussi ainsi les deux salles de bain de l’étage pour moi seul. La fenêtre donne sur la rue mais elle est plutôt calme et je ne me réveille qu’à 8h20. Ce n’est pas un problème pour le parcours qui est court et sans difficulté et c’est bien pour la récupération. Je prends un petit déjeuner léger dans la chambre avec des fruits et viennoiseries achetés hier soir et quitte l’hôtel à 9h20.

Le ciel est un peu couvert ce matin et la température est parfaite pour faire du vélo. Je m’arrête à un restaurant avant de sortir de la ville pour compléter mon petit déjeuner avec des œufs, un chocolat chaud et un petit pain.

La seule vraie montée du jour commence au kilomètre 7 environ et se termine deux kilomètres plus loin et 100 mètres plus haut. Après la descente qui suit c’est relativement plat jusqu’au kilomètre 26 environ mais il y un vent de face assez gênant qui soufflera jusqu’à Ubate.

Il y a plus de circulation et surtout plus de camions qu’hier mais cela reste convenable pour rouler en vélo. Les paysages n’ont rien d’extraordinaires mais sont agréables. C’est très vert avec au premier plan des prairies et quelques parcelles cultivées. Plus loin c’est plus vallonné et plus boisé.

Je fais la pause déjeuner dans un petit restaurant isolé avec le menu habituel juste avant une partie un peu plus vallonnée et tortueuse où la route longe la « laguna de Fuquene ».

En fin de parcours c’est une ligne droite d’environ 5 kilomètres avec un vent de face assez fort qui amène à Ubate. L’activité agricole principale de la région doit être la production de lait. Un peu avant Ubate il y a des fabricants de fromage et une usine de produits laitiers plus importante qui s’appelle ColFrance. Je ne connais pas l’origine de ce nom mais il n’a probablement pas de rapport avec le France. J’ai vu aussi une épicerie et un restaurant qui portaient le nom de « Montbeliarde ».

L’entrée de la ville de Ubate n’est pas très agréable. Il y a beaucoup de poussière et c’est un peu industriel. Il y a un hôtel dans cette zone mais ce n’est certainement pas l’endroit idéal pour dormir au calme.

Il n’est pas tard et je prends le temps de faire le tour du centre-ville pour repérer les hôtels calmes et bien placés. Je pousse jusqu’à l’église qui a une belle façade mais qui est fermée. La place qui lui fait face est aussi en travaux et fermée aussi.

Les trois premiers hôtels que je visite sont complets et j’ai presque fait tout le parcours de ma trace préparée. Je n’ai pas besoin d’aller jusqu’au bout car le quatrième, hôtel La Provincia, qui est sur mon chemin a des chambres libres. La chambre occupée par une personne est à 43 000 Pesos. Le rapport qualité/prix est bon car la chambre est grande et bien agencé avec une armoire, une chaise, un petit bureau et une grande fenêtre qui donne sur la rue. La salle de bain est aussi très bien avec l’eau chaude (enfin à peine tiède) au lavabo et dans la douche. Le WC est aussi plus récent que ceux qui équipent généralement les salles de bain des hôtels dans cette gamme de prix. Le seul inconvénient est que la réception et la chambre sont au premier étage. L’hôtel possède un parking mais il ne doit pas être surveillé et le réceptionniste me dit de mettre le vélo dans la chambre. L’escalier est large et les chambres du premier étage ouvrent sur une grande pièce qui sert de réception et de salon. Il n’est donc pas difficile de monter le vélo dans la chambre.

Après m’être installé je vois qu’il y a un hôtel en face qui a la réception au rez de chaussée. En rentrant de diner le soir je le regarde de plus près. Les chambres ouvrent sur un couloir étroit qui prolonge la réception et il n’aurait pas été plus facile de rentrer le vélo dans la chambre et encore moins certain qu’elle ait été assez grande pour que j’y mette le vélo. Il est aussi très probable que les chambres soient sans fenêtres.

Vers 17h45, alors que je m’apprêtais à sortir diner, le tonnerre commence à gronder et la pluie commence quelques minutes plus tard. J’attends que cela se calme un peu et sors avec le Kway et les chaussures de tennis que je n’ai pas sortie des sacoches depuis que je suis en Colombie car il pleut encore un peu et il y a de grosses flaques sur la route.

Je m’arrête à une boutique Claro pour acheter une recharge de 7 jours avec 5 Go de données et les appels et sms illimités pour 10 000 Pesos. Les 5 Go de données seront doublés car j’ai acheté la nouvelle recharge moins de 30 jours avant l’achat de la précédente qui avait une validité de 30 jours. La recharge que j’ai actuellement se termine le 26 mars à 11h14. Celle que j’ai achetée aujourd’hui s’activera ensuite pour 7 jours soit jusqu’au 2 avril à 11h14. Je quitte la Colombie le 30 mars à 15h35 et je n’utiliserai donc pas la totalité du temps ni probablement des données car 10 Go en 4 jours c’est beaucoup plus que ma consommation habituelle.

Après un tour rapide du quartier sous une petite pluie et sur une route détrempée j’achète deux parts de pizzas à emporter et je rentre à l’hôtel.

Le parcours prévu pour demain jusqu’à Zipaquira est court avec environ 45 kilomètres mais il sera un peu montagneux avec un point à 3075 mètres d’altitude au kilomètre 19 environ. Je pense rester deux nuits à Zipaquira car il y a la cathédrale de sel qui est à visiter. J’aurai encore un jour d’avance et 5 nuits à passer à Bogota au lieu des 4 que j’avais prévues.

J78-mercredi 23 mars 2022-Ubate-Zipaquira

Distance parcourue : 43,40 Km - Moyenne : 11,20 Km/h

Dénivelé montant : 564 m - Pente montante Maxi : 8 %

Dénivelé descendant : 503 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 2560 m - Altitude arrivée : 2613 m - Altitude Maxi : 3074 m

Heure de réveil : 7h45 - Heure de départ : 9h30 - Heure d'arrivée : 15h00

Hôtel : hotel Colonial – Calle 3 # 6 – 57 – Zipaquira (Cundinamarca) – Hôtel avec parking fermé et couvert (avec quelques Harley Davidson que le patron de l’hôtel collectionne) – Chambre au premier étage avec un grand lit double et fenêtre qui ouvre sur une cour intérieure – Salle de bain privée avec douche chaude (pommeau électrique) – Wifi – Vélo dans le parking fermé et couvert – 50 000 Pesos la nuit pour la chambre occupée par une personne.

L’hôtel est calme et je me réveille naturellement vers 7h45. Ce n’est pas tôt mais le parcours du jour n’est pas long et le ciel est pour l’instant bien couvert et il doit faire entre 18 et 20°C dehors. C’est une bonne température pour faire du vélo mais je préfère attendre un peu que le thermomètre monte un peu.

Le retour approche et avec le COVID il faut se tenir informer des conditions très changeantes imposées par les pays pour les voyageurs.

Si je rentrais directement de Bogota en France tout serait simple car la France classe les pays par couleurs. Les couleurs sont : vert pour les pays sûrs, rouge pour les pays à haut risque et orange pour les autres. Il faut un motif impérieux pour voyager vers et depuis les pays rouges. Il faut (mais cela a peut-être changé récemment) un test PCR pour rentrer en France depuis un pays orange. Les personnes vaccinées n’ont pas besoin de test PCR pour rentrer en France depuis un pays vert et la Colombie est en vert.

Le problème est que je transite par Amsterdam (Pays bas) avant de rentrer à Lyon. Les pays bas classe aussi la Colombie parmi les pays sûrs mais elle impose un test PCR à tous les voyageurs qui entrent au Pays Bas en provenance d’un pays hors Union Européenne quel que soit son classement (sûr ou à haut risque).

Je fais donc quelques recherches sur le site Air France et sur sa plateforme Traveldoc dédié au COVID. Les voyageurs à destination d’un pays hors Union Européenne, ou des départements d’outre-mer français, doivent avoir un test PCR ou antigénique négatif pour être autorisés à voyager vers les Pays Bas. Il y a des exceptions à cette obligation dont une qui concerne les personnes en transit court de moins de 12 heures et qui ne quittent pas l’aéroport. Je suis dans ce cas avec un transit à Amsterdam de seulement 55 minutes (très court). Je suppose donc que je n’ai pas besoin de test COVID pour embarquer mais je préférerais en avoir la confirmation pas la compagnie.

J’envoie donc un petit message à Air France via messenger pour leur exposer mon cas et demander qu’ils me précisent si je dois ou non faire un test COVID. Je reçois immédiatement en retour quelques questions posées par un robot, numéro de réservation qui était dans mon message, nom qui était dans mon message, est-ce que ma demande concerne les conditions COVID, le robot envoie un dernier message qui dit que les conseillers sont très sollicités et que la réponse ne parviendra pas dans des délais satisfaisants.  C’est pour cela que je les ai contactés une semaine à l’avance. Quelques minutes plus tard j’ai la surprise de recevoir une réponse qui est probablement une réponse standard envoyé par un robot. Elle dit que les conditions COVID changent régulièrement et qu’Air France ne peut pas donner d’information sur ce sujet et qu’il faut contacter les ambassades des pays concernés. C’est pourtant Air France qui donne les consignes à ses employés dans les aéroports sur les documents à demander aux voyageurs. Il ne semble pas que ce soit très compliqué de donner les mêmes informations aux voyageurs quelques jours à l’avance. Cela viendra peut-être plus tard mais pour l’instant je pense ne pas avoir besoin de test COVID mais je n’en ai pas la certitude. Si Air France (ou KLM) ne m’a pas donné de réponse deux jours avant mon vol j’irai à l’aéroport de Bogota aux heures d’enregistrement du vol Bogota Amsterdam et je poserai la question aux personnes qui enregistrent les voyageurs.

Tout ceci m’a ^ris un peu de temps et je quitte l’hôtel vers 9h30. Le soleil se cache toujours derrière les nuages mais il fait 21 °C et j’ai vite chaud. Je fais la pause petit déjeuner au kilomètre 7 à Sutatausa. C’est un petit village mais il y a beaucoup de restaurants et quelques hôtels et hospedajes.

La montée qui se termine à l’altitude 3074 mètres commence 2 kilomètres plus loin et c’est ici aussi que je rencontre un gros bouchon. Il y a des petits travaux sur une centaine de mètres mais une voie est balisée et neutralisée sur plus d’un kilomètre. La circulation est donc alternée sur ce kilomètre et même complétement bloquée lorsque les engins qui refont le goudron doivent manœuvrer sur la voie ouverte à la circulation. Comme les autres deux roues, mais moins vite, je dépasse la longue file de véhicules qui sont à l’arrêt depuis longtemps je pense car la plupart des conducteurs ont arrêté leur moteur et sont descendus de leurs véhicules. Les motos attendent derrière les barrières en plastiques qui bloquent pour l’instant les deux voies. Je vois que la voie de circulation à hauteur des travaux n’est pas assez large pour qu’un camion puisse doubler un vélo. Je demande donc à l’homme qui s’occupe des barrières et du panneau de me laisser passer en lui expliquant que ce sera plus difficile après avec les camions. Il ouvre un peu la barrière pour me laisser passer et me dit de faire attention à l’engin. L’engin est un petit chargeur qui occupe actuellement la voie ouverte à la circulation et qui transporte de l’enrobé entre les camions qui l’amènent et la partie de la chaussée où il doit être posé. Il y a un accotement en gravier à l’endroit des travaux et je ne prends aucun risque ni ne gêne les travaux en cours. Il y a encore des camions et des engins sur une bonne centaine de mètres et ensuite la voie qui est neutralisée est libre mais fermée à la circulation. Je roule sur la voie ouverte à la circulation jusqu’à ce que je vois dans le rétroviseur les véhicules qui arrivent derrière moi. La voie n’est pas très large et les camions ne pourraient pas me doubler. Je passe donc entre les balises sur la voie fermée à la circulation pour une raison que je ne comprends pas mais jusqu’à ce que je rencontre la barrière qui bloque la circulation dans l’autre sens j’y roule sans risque. Ensuite c’est plus compliqué car une voie est occupée par les véhicules à l’arrêt et l’autre par ceux qui circulent dans l’autre sens. Il doit y avoir environ 2 kilomètres de véhicules à l’arrêt et sur cette partie je dois presque toujours rouler sur l’accotement. La plupart du temps c’est possible mais lorsque c’est trop mauvais je pousse le vélo.

Le reste du parcours est plus simple avec parfois aucun véhicule qui roule dans le même sens que moi et ensuite une longue file de véhicules autorisés à passer qui roulent à la vitesse du camion le plus lent.

Sur cette montée les pentes étaient assez soutenues entre 6 et 8%. Les deux ou trois derniers kilomètres sont moins pentus et parfois en faux plats (2% maxi).

Un peu avant le sommet la plupart des camions bennes prennent une petite route sur la gauche. En regardant sur Google maps j’ai vu qu’il y avait des mines (de quoi ?) plus loin dans cette direction. Après un kilomètre de descente il y a une belle vue sur une plaine (haute entre 2500 et 2600 mètres d’altitude), enchâssée dans des petites montagnes, qui s’étend loin et peut-être jusqu’à Bogota.

En bas il y a un chantier très noir qui fume avec des gens qui poussent des vagonets. Cela ressemble à une mine de charbon à ciel ouvert et exploitée avec de petits moyens.

Le reste du parcours jusqu’à Zipaquira est presque plat et la route est le plus souvent à chaussées séparées (2 fois 2 voies). J’y arrive sans trop dépenser d’énergie. Le centre-ville est quelques kilomètres à l’écart sur la droite mais l’agglomération commence avant l’intersection et il y a encore des bouchons sur les rues qui conduisent au centre. Il est parfois possible de se faufiler entre les voitures et d’autres fois il faut attendre derrière.

Un peu avant la fin de ma trace je fais une recherche d’hôtels sur Google. Ma trace préparée passe bien devant des hôtels abordables et je continue de la suivre. Je m’arrêt au premier hôtel que j’ai repéré « hôtel colonial ». Il y a un parking couvert et les chambres doubles occupées par une personne sont à 50 000 pesos. La chambre est plus petite, plus ancienne et moins bien meublée que celle d’hier qui était à 43 000 Pesos mais l’hôtel de style colonial est bien entretenu, bien décoré et propre. Je ne cherche pas plus et je m’installe ici pour deux nuits.

L’hôtel est à environ 1,2 kilomètre de la cathédrale de sel que j’ai prévu de visiter demain.

J79-jeudi 24 mars 2022-Zipaquira visite du centre historique et de la cathédrale de sel

Altitude : 2613 m

Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 10h00 - Heure d'arrivée : 17h00

Hôtel : hotel Colonial – Calle 3 # 6 – 57 – Zipaquira (Cundinamarca) – Hôtel avec parking fermé et couvert (avec quelques Harley Davidson que le patron de l’hôtel collectionne) – Chambre au premier étage avec un grand lit double et fenêtre qui ouvre sur une cour intérieure – Salle de bain privée avec douche chaude (pommeau électrique) – Wifi – Vélo dans le parking fermé et couvert – 50 000 Pesos la nuit pour la chambre occupée par une personne.

Je me réveille une première fois ce matin à 7h30 mais aujourd’hui est une journée de visite et de repos et c’est un peu trop tôt. Je repars dans le sommeil sans difficulté jusqu’à 8h30. J’ai acheté hier soir de quoi faire un petit déjeuner, fruits, avocat et viennoiserie, dans la chambre et je traine ensuite un peu sur Internet. Je quitte l’hôtel à pied vers 10 heures.

Je commence par visiter le centre historique de Zapiquira, place de l’indépendance, cathédrale de Zapiquira et iglesia la concepcion. Sur ma route il y a quelques peintures murales dont deux d’Egan Bernal (cycliste colombien vainqueur entres autres du tour de France 2019).

Je me dirige ensuite vers l’entrée de la cathédrale de sel qui est l’objectif de la journée. L’entrée est sur une colline. Il y a une route pour les voitures et des escaliers pour les piétons. Il y a une belle vue sur la ville depuis la grande esplanade où se trouvent des commerces, la billetterie et l’entrée de la mine. Je trouve ce site assez mal organiser avec aucun plan pour les visiteurs. Il y a un premier guichet avec le prix des différentes options (en plus de la visite de la cathédrale on peut jouer aux mineurs, visiter un musée de Toutankhamon qui est aussi dans la mine etc…). Je me contenterai de l’entrée standard avec la visite de la cathédrale et quelques options sans grand intérêt incluses avec. Ce guichet qui est pourtant le plus proche de l’entrée de la cathédrale ne vend pas les billets d’entrée. Il faut aller 200 mètres plus loin pour acheter le billet et revenir ensuite ici pour prendre l’audioguide (multilingue inclus dans le prix de l’entrée). Je vais donc acheter mon billet au bon guichet où, en montrant mon passeport, je bénéficie de la réduction accordée aux plus de 60 ans (66 500 Pesos au lieu de 77 500 pesos). Je reviens chercher l’audioguide au premier guichet où il faut encore montrer le passeport et donner un numéro de téléphone. L’appareil ressemble à un téléphone portable à touche. Les gens qui sont devant moi reparte avec cet appareil seul mais je bénéficie en plus d’un casque. Je n’ai rien demandé mais c’est peut-être l’âge qui détermine si la personne a besoin d’un casque ou non.

J’entre ensuite dans la mine. Il y a un guide, c’est une femme pour le groupe dans lequel je me trouve, qui donne les explications en Espagnol. Pour cette raison très peu de gens ont un audioguide. C’est pourtant bien pratique car on peut le faire répéter à volonté et même s’écarter du groupe et visiter à son rythme. Chaque point qui a une explication sur l’audioguide porte un numéro qu’il suffit de taper sur le clavier de l’appareil pour écouter les explications. La descente dans la mine se fait par une galerie étayée. L’accès au cœur de fait en suivant un chemin de croix dont les stations sont numérotées de 1 à 14 en chiffres romains. Les stations n’ont pas les habituelles gravures mais seulement des croix taillées dans le sel qui symbolisent les différentes étapes. Le cœur est une immense salle avec une grande croix taillées dans le sel.

Pour avoir plus de détails sur cette cathédrale cliquer sur les liens suivants :

https://boowiki.info/art/eglises-de-la-colombie/cathedrale-de-sel-zipaquira.html

https://www.leglobeflyer.com/reportage-2-374-la-cathdrale-de-sel-de-zipaquira-cundinamarca-colombie.html

Sur le site il y a aussi un musée du sel qui n’est pas en très bon état et qui ne reçois pas beaucoup de visiteurs. L’entrée à ce musée est pourtant incluse ave les trois options possibles. Lorsque je l’ai visité j’étais seul. Il n’y avait pas même une personne à l’entrée pour contrôler le ticket. Ce « musée » se limite à quelques couloirs qui sont environ trois mètres sous le niveau du sol et à ciel ouvert. Quelques illustrations donnent des explications succinctes sur l’histoire du site depuis l’époque, il y a 135 millions d’années, où cette région était en dessous du niveau de la mer. De grandes étendues d’eau salée y sont restées lorsque le sol s’est soulevé. Avec la chaleur l’eau s’est évaporée et il n’est resté que le sel. Un écran tactile permet de balayer les différentes époques et d’avoir quelques explications sur les changements apportés à l’exploitation de cette ressource. Comme dans la cathédrale il y une salle de cinéma mais ici il n’y a personne pour projeter le film.

Je termine la visite vers 15 heures. Je fais une petite pause pour me caler un peu l’estomac et profiter du cadre qui est agréable.

Je reviens ensuite vers l’hôtel pour récupérer mon vélo et le donner à laver à un laveur de voiture, moto, vélo qui est aussi très proche de l’hôtel. Je suis maintenant à une petite journée de Bogota et je pense que je n’aurai plus de mauvaise route boueuse.

Il y a un petit restaurant entre le laveur de vélo et l’hôtel et je m’y installe pour déjeuner pendant que le laveur s’occupe de mon vélo.

Après avoir déjeuner je récupère mon vélo tout propre (pour combien de temps ?) et le ramène à l’hôtel. Je fais une petite pause avant de ressortir faire un tour en ville pour voir le centre historique de nuit. C’est animé avec beaucoup de bars et de restaurants. Il y a un match de foot aujourd’hui et il passe sur les télés de la plupart des restaurants et bars et la plupart des clients le regarde.

Je fais quelques achats pour avoir quelque chose à manger demain matin et je rentre à l’hôtel vers 20 heures.

J80-vendredi 25 mars 2022-Zipaquira-Bogota

Distance parcourue : 49,69 Km - Moyenne : 13,68 Km/h

Dénivelé montant : 104 m - Pente montante Maxi : 3 % (court passage à 7 % en début de parcours)

Dénivelé descendant : 132 m - Pente descendante Maxi : 3 % (court passage à 7 % en début de parcours)

Altitude départ : 2613 m - Altitude arrivée : 2585 m - Altitude Maxi : 2613 m

Heure de réveil : 8h15 - Heure de départ : 10h00 (10h30 après le petit déjeuner) - Heure d'arrivée : 15h00

Hôtel Casa Sabelle – Calle 32a # 20 – 13A – Bogota (Cundinamarca) – L’hôtel est une maison sur rdc et étage avec une cour fermée) – Chambre (plutôt petite) avec lit double au rez de chaussée et fenêtre qui ouvre sur la cour fermée par des grilles – Salle de bain privée avec douche chaude – Wifi – Vélo dans la cour fermée devant la fenêtre de la chambre – 50 000 Pesos la nuit pour la chambre occupée par une personne. Ce prix a été négocié, au début c’était 60 000 Pesos la nuit et pour la réduction à 50 000 Il fallait passer 6 nuits et je ne reste que 5 nuits. Booking et Hostelworld proposent les chambres pour deux personnes dans cet hôtel à 13+2 de taxes Euros soit 15 Euros (Environ 63 000 Pesos au cours actuel). Sur Snaptravel (réservation par sms avec confirmation par WhatsApp) le prix est de 53 791 Pesos. Je montre ce dernier prix à la réceptionniste, qui semble être la patronne ou la gérante, et elle me dit qu’elle me fait les 5 nuits pour 250 000 Pesos soit 50 000 Pesos la nuit.

Je me réveille vers 8h15 ce matin. Ce n’est pas très tôt pas très tôt mais cette dernière étape entre Zipaquira et Bogota est courte et sans difficulté. Je préfère donc attendre que la température monte un peu plutôt que de partir lorsque le thermomètre est entre 13 et 15°C.

Je ne me précipite donc pas et je passe un moment sur Internet pour voir si les conditions pour entrer aux Pays Bas ont changé. Il semble que ce soit le cas. Le site Air France/KLM Traveldoc.aero qui indique les conditions d’entrée dans un pays ne parle plus de test covid même pour les passagers dont les Pays Bas sont la destination finale et du gouvernement néerlandais indique que depuis le 23 mars 2022 les passagers en provenance d’un pays sûr (pour le covid) et complètement vaccinés n’ont plus besoin de présenter un résultat de test covid négatif. La Colombie est dans la liste de pays sûrs pour le covid. La Colombie est aussi un pays vert (sûr pour le covid) pour la France et il suffit d’être vacciné pour voyager de la Colombie vers la France. Il reste les deux formulaires Colombiens et Européens à remplir en ligne entre 72 heures et une heure avant le décollage du vol mais ceci est une petite formalité qui prend peu de temps.

Je quitte l’hôtel vers 10 heures pour m’arrêter quelques mètres plus loin dans le restaurant où j’ai déjeuner hier. Je prends la route vers 10h30 après avoir pris un petit déjeuner avec « huevos ranchero » (omelette avec de la saucisse et de la tomate), « arroz » (riz), « chocolate sin leche » (chocolat à l’eau sans lait, c’est moi qui ait demandé sans lait) et un petit pain au lait.

Après 3 kilomètres de route tranquille je retrouve la route 45A que je suis depuis dimanche (Barbosa qui est à une dizaine de kilomètres avant « Puente Nacional »). Il y a beaucoup de circulation mais il y a une petite route, parallèle et séparée, pour les vélos. Cette route vélo à deux voies, une pour chaque sens, d’environ un mètre de large. Elle est parfois d’un côté et parfois de l’autre coté de la route à 2 X 2 voies pour les véhicules à moteur. Il y a des passages surélevés avec des rampes inclinés pour traverser. Les rampes ne sont pas très larges et il y a, à la montée comme à la descente, deux virages à 180 degrés et un virage à 90 degrés qu’il n’est pas possible de négocier sur un vélo chargé avec des sacoches. Il faut donc pousser le vélo dans les montées et au moins mettre pied à terre dans les descentes pour faire glisser un peu une roue. Entre le kilomètre 3 et le kilomètre 10 il y a deux changements de côté espacés de 3 kilomètres environ.

Après le kilomètre 10 il n’y a plus de piste cyclable mais une large voie d’arrêt que les vélos et autres véhicules lents utilisent.

A partir du kilomètre 16 ou 17 c’est urbanisé. Vers le kilomètre 25 il y a quelques kilomètres où le revêtement n’est pas bon et où la bande d’arrêt est absente. Les embouteillages (mot spécifiquement Colombien : embouteillage = « Trancon »*) sur les deux voies de droite (il y en a deux autres dans le même sens) commencent à l’entrée de Bogota (ou avant car je n’ai pas vu le panneau « Bogota »). Il y a souvent des pistes cyclables qui utilisent une partie du large trottoir. Il y a régulièrement des rampes qui permettent de passer de la chaussée à la piste cyclable et vice versa. S’il est possible de se faufiler entre les voitures il est préférable de rester sur la chaussée. Sinon il faut passer sur la voie cyclable qui est beaucoup moins rapide car il y a des petites rampes avec un stop à chaque intersection alors que la route principale est prioritaire sur les petites rues qui arrivent à sa droite.

*Expressions et mots spécifiquement Colombiens : https://lepetitjournal.com/bogota/education/no-entiendo-guide-des-expressions-colombiennes-66775

Il n’y a que deux gros échangeurs sur mon parcours et je réussis à les éviter tous les deux. Pour le premier je traverse les bretelles d’accès sur des passages piétons et je passe dessous en suivant un trottoir. Il y a un passage surélevé qui permet aux piétons et vélos de traverser et de retrouver le trottoir ou la piste cyclable de l’autre côté. C’est beaucoup plus sûr que de prendre les échangeurs.

Mon parcours quitte l’autoroute après le deuxième échangeur pour suivre « l’avenida Caracas ». C’est une grande avenue mais y circuler en vélo ne pose pas de problème. Je m’arrête vers 13h45 au kilomètre 47 environ dans un petit restaurant bien placé et avec de la place devant pour stationner le vélo tout en gardant la vue dessus en mangeant. L’almuerzo ejecutivo (menu du jour) est à 11 OOO pesos. C’est un prix un peu en dessous de la moyenne qui doit être autour de 12 000 Pesos. Le restaurant est propre, le service est très rapide (les gens doivent être pressés à Bogota comme dans beaucoup de grandes villes du monde) et le repas est bon. Je profite de cette pause pour faire une recherche d’hôtels sur Google. J’ai déjà dépassé volontairement d’environ 1 kilomètre l’hôtel qui était au bout de ma trace préparée. C’était un hôte bon marché pour les lits en dortoir mais pas le mieux placé pour les chambres individuelles. Je préfère prendre une chambre individuelle pour avoir de l’espace pour stocker le carton et remettre le contenu des sacoches dans la configuration « avion » (les bagages enregistrés dans les deux sacoches arrière et le contenu du sac à dos dans les sacoches avant).  J’envisageais d’aller plus au Sud jusqu’au quartier de « La Candelaria » où se trouve une grande partie des sites à visiter à Bogota. C’est un quartier animé pas trop sûr la nuit. Le restaurant où je déjeune est environ 3 kilomètres au nord dans le quartier de « Sant Fé ». Google indique un hôtel à 800 mètres au Sud avec des pris Booking et Hosteworld à 63 800 Pesos la nuit et « snapstravel » (je ne connais pas) à 53 791 Pesos la nuit. Les commentaires sur Booking sont moyens. Ce n’est pas loin et relativement bien placé pour visiter Bogota et le plus simple est d’aller voir sur place. J’y arrive rapidement. Il y a une cour fermée par des hautes grilles et une porte fermée elle aussi par une gâche électrique. Il y a des voitures dans la cour mais il reste largement assez de place pour le vélo. Je sonne et une dame vient devant la porte. Je suppose qu’il y a une caméra et que la personne de la réception n’ouvre qu’au client qui ont une chambre réservée. Je lui demande le prix d’un prix d’une chambre pour une personne et cinq nuits. Elle m’annonce un prix de 60 000 Pesos la nuit. C’est un peu moins cher que sur Booking mais plus cher que sur « snapstravel ». Je demande de visiter la chambre avant de discuter le prix. Elle me montre d’abord une chambre au premier étage avec une fenêtre qui ouvre sur un couloir. Je préférerai une chambre avec une fenêtre qui donne directement sur l’extérieur. Il y en une au rez de chaussée juste à coté de la réception. La fenêtre donne sur la cour où sont entreposés des étais de maçons et quelques madriers. Comme la précédente cette chambre n’est pas très grande mais pas minuscule non plus. Il y a un lit deux places avec environ 80 cm de libre d’un côté. Il reste environ 1 mètres de libre au pieds du lit. Il y a un petit dégagement d’environ 1,2 m x 1,2 m derrière la porte d’entrée. Comme mobilier il y a une petite armoire et une table avec un petit réfrigérateur contre le mur au pied du lit et une petite table de chevet à coté du lit. C’est largement suffisant pour une personne. Il y a l’eau chaude pour la douche mais pas pour le lavabo. La salle de bain mesure environ 1,8 mètre de long sur 1,2 mètre de large tout est utilisable sans gêne. Il ne manque qu’un support de savon dans la douche mais le rebord qui empêche l’eau de couler vers le WC et le lavabo fait l’affaire pour poser le savon. Je peux mettre le vélo à l’abri dans un recoin après l’entrée ou ailleurs dans la cour. Tout ceci est bien mais je pense que le prix peut baisser un peu car sur les 63 800 Pesos que paient les clients qui réservent par Booking il ne doit pas rester plus de 45 000 Pesos dans la caisse de l’hôtel. Je demande donc un rabais (descuento) pour 5 nuits. La dame me dit que pour 6 nuits elle baisse le prix à 50 000 Pesos. Je pars le 30 mars et je n’ai que 5 nuits à passer à Bogota. Je n’insiste pas et reviens vers le vélo qui est dans la cour fermée pour prendre l’argent, le passeport et le téléphone. Je lui montre le téléphone avec le prix « snapstravel » (le moins cher) à 53 791 Pesos la nuit. Elle ne regarde même pas le téléphone et me dit qu’elle me fait les 5 nuits à 250 000 Pesos soit 50 000 Pesos la nuit. Elle m’inscrit sur le registre et me donne un reçu après que j’aie payé.

Je rentre les bagages dans la chambre et installe le vélo dans la cour devant la fenêtre de ma chambre et attaché à un étai de maçon avec l’antivol. Il aurait été mieux dans le recoin abrité mais il aurait fallu que je le passe entre une voiture et une moto et l’espace était un peu juste pour que je le fasse sans risque de rayer la peinture de l’une ou de l’autre.

Je sors diner vers 18h30. Il y a un restaurant à une cinquantaine de mètres. Je déroge à mes habitudes et dine avec un hamburger (plutôt bon), des frites et un très bon jus naturel de Mora (Mure, fruit du murier) pour 9 900 Pesos. Comme pour le déjeuner le service est très rapide.

Commentaires

  • farjot
    • 1. farjot Le 24/03/2022
    Salut Jean Marie
    Beau périple, dénivelés sympas surtout en 1ère partie du voyage et sur la fin.
    Les Colombiens ont l'air accueillants. Et je vois que les jambes tournent bien.
    Bon retour et bravo.

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