Lyon - Bogota

J00A - mardi 04 janvier 2022 -LYON-Paris (avion)

Le vol air France Paris Bogota ayant été avancé d’une heure le temps de transfert à Paris avec le vol dont le décollage de Lyon à 14h20 était devenu trop court. La compagnie a donc modifié ma réservation et remplacé ce vol par le précédent qui décollait lui à 11h20. Tout ceci serait parfait si j’avais été informé de ces changements mais cela n’a pas été fait. Ce n’est qu’en consultant ma réservation trois jours avant le départ que j’ai pris connaissance de ces changements. Cela n’a donc pas eu de conséquences pour moi mais il en est autrement pour ceux qui impriment leur réservation et ne se reconnectent plus sur le site Air France.

Ces changements m’ont obligé à changer mes plans. J’avais prévu au départ de partir de chez moi le mardi matin et de passer prendre Jean-Pierre à Villefranche afin qu’il ramène ma voiture pour la stationner chez lui pendant mes trois mois d’absence. Avec les changements il aurait fallu que je parte trop tôt. J’ai donc profité du diner, de l’hébergement d’une nuit, et du petit déjeuner chez Claude et Jean-Pierre à Villefranche en plus du soutien logistique pour la voiture. Grand merci à eux.

Jean-Pierre est un « lève tôt » et nous étions prêts pour le départ à 7 heures et à l’aéroport Lyon Saint Exupéry vers 8 heures. A défaut de trouver la dépose minute du terminal 2, d’où partait mon vol, Jean-Pierre m’a déposé devant le terminal 1. La jonction intérieure est facile avec un ascenseur, indispensable avec un vélo en bagage, et cinq à dix minutes de marche dans les couloirs.

Je me suis directement dirigé vers l’enregistrement Air France ouvert pour tous les vols. Les formalités sanitaires ont été assez rapides. Après une recherche sur une tablette des conditions d’entrée en Colombie La personne de l’enregistrement a juste scanné mon passe vaccinal et contrôlé l’enregistrement que j’avais fait sur le site CheckMig Colombia 48 heures avant et que j’avais imprimé. Le paiement pour le vélo a pris plus de temps car il semblait y avoir des manipulations à faire sur l’informatique que l’opérateur ne connaissait. Avec le concours de trois autres personnes d’Air France tout a fini par rentrer dans l’ordre. Je n’ai pas pu payer le retour du vélo au comptoir d’enregistrement mais je l’ai fait en deux minutes au guichet Air France. J’ai pensé que c’était mieux de la faire maintenant plutôt qu’à Bogota où le problème au guichet aurait pu être le même. J’ai tout de suite reçu un mail avec les détails du paiement.

Une carte d’embarquement valable pour le deux vols et estampillée « Ready2Fly » m’a été remise. IL ne restait qu’à déposer le carton vélo aux colis encombrants (cela a été rapide) et a passer les contrôles de sécurité qui ont été très rapides aussi.

Le vol a embarqué à l’heure mais un passager qui avait enregistré un bagage n’a pas embarqué. Le personnel de l’aéroport a donc déchargé les bagages pour en extraire celui du passager manquant. Nous avons finalement décollé de Lyon avec 20 minutes de retard. Le vol s’est déroulé sans problème et aussi sans collation suite aux recommandations gouvernementales de ne pas manger ni boire dans les transports. Nous sommes arrivés à Paris avec une quinzaine de minutes de retard. Le temps de transit étant de plus de trois heures ce retard était sans conséquences pour moi.

Après environ 35 minutes de marche dans les couloirs de Roissy CDG pour faire le trajet entre le terminal 2F et la porte L33 du terminal 2E j’ai pu me restaurer un peu et écrire ces quelques lignes.

J00B - mardi 04 janvier 2022 -Paris-Bogota (avion)

L’embarquement commence vers 15h25 comme prévu. Il n’y a pas de nouveau contrôle du passe vaccinal. La mention Ready2Fly inscrite sur la carte d’embarquement sert de sésame. C’est un peu long comme d’habitude pour les avions qui transportent beaucoup de passagers. Deux passagers semblent très énervés du fait que le flot d’entrée dans l’avion soit un peu freiné par la responsable d’embarquement qui referme une barrière à intervalles réguliers. C’est sans doute pour réduire au maximum l’inévitable cohue dans les couloirs au moment de l’embarquement et c’est aussi probablement une consigne qu’elle applique. S’énerver pour cela est ridicule puisque tous les passagers présents pourront embarquer et décolleront et atterriront tous en même temps. Ceci ne créé cependant pas d’incident. La responsable d’embarquement continue à faire son travail calmement sans répondre aux excités.

L’avion décolle vers 16h comme prévu. Le commandant de bord donne une estimation de 10h05 de temps de vol. Nous devrions donc arriver vers 21h05 comme prévu.

Un repas bienvenu est servi aussitôt après la montée en altitude. Une lingette désinfectant ainsi qu’un masque chirurgical sont distribués à chaque passager. La montée en altitude et le repas m’ont juste laissé le temps de regarder le film « adieu les cons ». Je me suis ensuite accordé une sieste de deux heures qui a été bienvenue après un réveil aujourd’hui bien matinal pour moi.

Les consignes sont de se déplacer le moins possible dans l’avion. Il y a des boissons, bonbons et biscuits en libre-service à l’arrière de l’appareil (ma place est sur la rangée 46 sur 53). Là aussi la consigne est de se servir et de revenir à sa place pour consommer. La période actuelle n’est pas favorable aux bavardages attroupés autour des bouteilles et de la nourriture.

Le vol a commencé en fin d’après-midi et nous avons suivi la rotation de la terre qui va malgré tout plus vite que nous. Nous avons voyagé soleil bas ou couchant pendant quelques heures avant de plonger dans la nuit après cinq heures de vol environ. La deuxième moitié du trajet est donc de nuit et j’en profite pour essayer de dormir. Une collation est servie environ une heure avant l’atterrissage. L’avion se pose en avance vers 20h45 mais, à cause d’un problème de sol à nettoyer nous débarquons vers 21 heures.

Il y a une grande file à l’immigration mais il y a beaucoup de guichets et l’attente n’est pas longue. Il y a aussi un contrôle des certificats de vaccination dans la file d’attente. Mes bagages arrivent seulement quelques minutes après que je sois arrivé devant le tapis à bagages. Il me reste à retirer un peu d’argent et remettre le vélo en état de rouler. En me voyant préparer mon vélo un jeune policier qui surveillait les entrées de l’aéroport est venu me prévenir que c’était risqué de sortir de la zone d’aéroport en vélo de nuit en ce moment. Un peu plus tard il est revenu me demander si je gardais le carton car une jeune femme qui attendait devant l’aéroport aurait aimé le récupérer. J’ai hésité un peu car je voulais demander à l’hôtel où je dormirai ce soir s’il pouvait garder mon carton jusqu’au 30 mars. Cependant le carton a un peu souffert du voyage et je ne suis pas certain que l’hôtelier accepte de le stocker 3 mois. J’ai donc laissé le carton à la jeune femme qui l’a tout de suite roulé comme je l’aurai fait pour le transporter jusqu'à l'hôtel. Je suis prêt à partir vers 11h45

J00C- mardi 04 janvier 2022 -Bogota aéroport – Bogota Hotel El Estadio Dorado

Distance parcourue :  2,27 Km - Moyenne :  10,84 Km/h

Dénivelé montant :  0 m  - Dénivelé descendant :  0 m

Altitude départ :  2551 m - Altitude arrivée :  2551 m - Altitude Maxi :  2551 m

Heure d'arrivée : 23h55

Hotel : Estadio El Dorado – 25-26 Carrera 100 bis, Fontibon, 110911 Bogota – 71 000 Pesos la nuit pour une chambre double.

Je pars de l’aéroport en poussant le vélo sur le large trottoir car la route est en sens unique. J’arrive rapidement sur la route qui va en direction de l’hôtel. Je mets une frontale clignotante attachée aux sacoches arrière et une éclairée fixe attachéee sur la sacoche avant et j’enfourche le vélo pour faire les deux kilomètres qui me séparent de l’hôtel. Malgré l’heure tardive il y a de la circulation mais l’avenue est large et la voie de droite n’est pas très fréquentée. J’arrive à l’hôtel vers 11h55. La porte est fermée mais il y a une sonnette. Je sonne donc et une femme vient ouvrir. Elle dégage une place à coté de la réception pour mon vélo. Je paie la chambre et elle m’y conduit. La chambre est très correcte avec deux lits. La salle de bain (3 douches pour cet étage) est commune et les toilettes aussi. La chambre double est à 71 000 Pesos (environ 16 Euros) dans cet hôtel. Il y en a d’autres aussi proches de l’aéroport qui ont des lits en dortoirs à 6 Euros par personne petit déjeuner compris. J’ai préféré prendre une chambre indépendante pour ne déranger personne en arrivant tard et aussi pour être tranquille pour organiser mes sacoches.

Commentaires

  • Jean Claude Ringeval
    • 1. Jean Claude Ringeval Le 18/01/2022
    Vamos
  • Jacqueline Romarin
    • 2. Jacqueline Romarin Le 09/01/2022
    Bienvenue en Colombie, bon voyage. Bises

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